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Témoignages d’entreprises

 

Comment la PME Enogia est accélérée

Installé à Marseille, Enogia conçoit des turbomachines ultra compactes qui convertissent la chaleur rejetée par les procédés industriels ou les moteurs thermiques en électricité renouvelable. La PME de 37 salariés a reçu, le 3 décembre dernier à Paris, lors de la onzième cérémonie du Palmarès des PME & ETI leaders à l’international, le prix de la Meilleure accélération à l’international de l’année du Moci. 

Pour affiner sa stratégie de déploiement en Chine, Enogia, à l’initiative de son président Arthur Leroux, a intégré l’accélérateur de PME régional « Parcours Sud Export »,lancé en juin 2018 par la Team France Export en Région PACA. Le dispositif régional d’accompagnement Parcours Sud Export s’adresse à plusieurs profils de PME : les primo-exportateurs, les exportateurs débutants, les exportateurs confirmés et les exportateurs à fort potentiel. 

Objectif de ce programme d’accélération export : leur offrir un accompagnement de 18 à 24 mois pour les aider à muscler et structurer leur plan de développement à l’international. Enogia réalise 78 % de son chiffre d’affaires (2,24 millions d’euros en 2018) à l’export sur tous les continents.

La PME a utilisé cette aide pour accélérer son développement sur une zone géographique qu’elle avait préalablement identifiée. « En intégrant l’accélérateur, on avait déjà une assez bonne idée de là où l’on voulait aller », livre Arthur Leroux, président d’Enogia. Le chef d’entreprise avait en effet ciblé très en amont la Chine, marché à fort potentiel pour son activité. Les systèmes de conversion de chaleur en électricité développés par Enogia intéressent fortement les industriels chinois demandeurs de sa technologie.
« La Chine, c’est à la fois une nation très industrialisée avec beaucoup d’usines qui rejettent de la chaleur et un pays pollué », développe Arthur Leroux. En somme, le marché au profil type pour Enogia, qui se positionne en porteurs de solutions innovantes avec une expertise technique française.

Pour accélérer et s’installer durablement sur ce vaste marché aux possibilités énormes, Enogia doit prospecter de nouveaux clients. Pour ce faire, la PME marseillaise avait besoin de mettre en place un véritable plan de prospection. Elle a ainsi été accompagnée pendant 18 mois au sein du programme Parcours Sud Export pour structurer son plan de développement en Chine. 

« Très concrètement, on a bénéficié de conseils et d’un suivi personnalisé pour prospecter le marché », raconte Arthur Leroux. L’entreprise était ainsi coachée par un référent de la Team France Export Sud. Elle a également utilisé des solutions proposées par les opérateurs publics et privés partenaires de ce dispositif pour créer et améliorer ses outils de marketing et sa communication. Objectif : toucher des interlocuteurs chinois.

Les partenaires de la Team France Export Sud l’ont notamment aidé à réaliser des études de marché pour aborder la Chine. « Grâce à l’accélérateur, on a trouvé des partenaires », se réjouit Arthur Leroux. Depuis, tout est allé très vite. « On est en train de monter une joint-venture en Chine », dévoile le dirigeant. Son partenaire chinois est actif dans le domaine de la fabrication et de la vente de systèmes à destination des marchés industriels et géothermiques.

Venice Affre

 

Pourquoi la PME Stimulus est accélérée

Président de Stimulus, David Mahé a une obsession : que sa petite entreprise de 150 personnes à Paris, Lyon, Aix-en-Provence, Madrid et Milan, devienne le champion européen de sa spécialité, la santé psychologique en entreprise. à la différence des États-Unis et du Canada, ce marché naissant en Europe est y atomisé entre des acteurs locaux. 

Ayant déjà réalisé ses premières emplettes en Italie et en Espagne, la PME française entend bien réussir son pari, malgré sa petite taille (chiffre d’affaires : 18 millions d’euros, dont 15 % à l’export). 

Pour parvenir à ses fins, Stimulus n’hésite pas à s’appuyer sur Bpifrance depuis plusieurs années. « L’accélérateur PME auquel nous avons participé en 2016 nous a permis d’intégrer croissances organique et externe, à un moment où nous n’étions pas du tout internationalisés », raconte David Mahé. 

La société a alors commencé « à changer de rythme », poursuit-il. Les thèmes de réflexion se sont enchaînés (gouvernance, acquisition, RSE). Les formations, le réseau « des camarades », les échanges de parcours, les moments de convivialité ont aussi composé une expérience très enrichissante. Au point qu’à la fin du premier programme accélérateur, Stimulus est entré dans le club Excellence de Bpifrance, puis a rejoint le premier accélérateur International lancé il y a un an par la banque publique avec Business France. Là encore, un apprentissage stimulant, puisqu’il s’agit d’une véritable transformation de la stratégie internationale de Stimulus qui est engagée. 

Faut-il exporter ou s’implanter ? Comment financer cette politique ? Les questions ne manquent pas. Mais David Mahé a pu encore compter sur Bpifrance, qui a investi à ses côtés lorsqu’il a piloté au printemps une opération de LBO à laquelle sont associés 24 associés cadres. 

Dans le cadre de l’accélérateur international, la banque publique lui a offert l’opportunité d’un diagnostic complet des marchés potentiels et la possibilité de hiérarchiser ces différents choix. Sur le mode opératoire, l’acquisition restera prioritaire. Déjà leader en France, en Espagne et en Italie, Stimulus va s’implanter en Allemagne d’ici trois mois. Rendez-vous est pris. 

François Pargny

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