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Spécial Régions et collectivités territoriales à l’export 2019 : des écarts entre régions à l’export

 

 

 

 

 

 

Derrière l’Ile-de-France, les autres régions se livrent bataille pour monter sur le podium des meilleures performances exportatrices. Grand Est et Auvergne Rhône-Alpes sont solidement implantés. Hauts-de-France et Occitanie obtiennent les accessits.

 

La France est une mosaïque, avec une région qui ressort, l’Ile-de-France, qui abrite les plus grands centres régionaux d’entreprises internationales. La situation des douze autres régions varie beaucoup, par exemple de un à neuf entre l’Ile-de-France et la Bretagne quant aux performances réalisées à l’export.

En 2018, l’Ile-de-France demeure la région la plus exportatrice de France. Avec près de 100 milliards d’euros en 2018, elle creuse même l’écart avec son dauphin, Grand Est. La région capitale gagne, en effet, 8,5 % en un an, alors que la grande région née de la fusion Champagne-Ardenne-Alsace-Lorraine bénéficie d’une hausse plus modeste de 3,5 % de ses exportations, qui lui permet, cependant, d’approcher en valeur la barre des 65 milliards.

En dépit d’une progression infime, +0,6 %, Auvergne Rhône-Alpes demeure sur le podium derrière l’Ile-de-France et Grand Est, avec plus de 60 milliards d’euros de ventes à l’étranger. Grâce à un bond de 3,75 %, les Hauts-de-France, avec près de 51 milliards d’euros d’exportations, ravissent la quatrième place, pour moins de 100 millions d’euros, à l’Occitanie, seule région métropolitaine à subir une baisse de ses ventes à l’étranger (-0,95 %) avec la Corse (-8,9 %).

Autres changements notables : après la Normandie, sixième région exportatrice de l’Hexagone, Paca a rejoint la Nouvelle-Aquitaine à la septième place. Et les Pays de la Loire, qui affichent la progression la plus élevée dans l’Hexagone (+19,5 % sur 2017), occupent désormais le neuvième rang, aux dépens de la Bourgogne-Franche-Comté et du Centre-Val de Loire.

Parmi les régions métropolitaines, la Bretagne et la Corse pointent toujours en dernières positions. La première contribue à 2,3 % des exportations françaises, ce qui est peu. En comparaison, la part de l’Ile-de-France est de 19,8 % en 2018. Celle-ci dépasse aussi la barre des 10 % pour le Grand Est (13 %), Auvergne Rhône-Alpes (12,3 %), Hauts-de-France (10,4 %) et Occitanie (10,3 %).

Dans les Dom-Tom, les chiffres demeurent logiquement faibles. Les livraisons à l’étranger diminuent à La Réunion et en Guadeloupe et augmentent pour les autres outre-mer. Ainsi, la chute des ventes de poissons et de sucre à La Réunion explique la baisse générale des exportations à partir de l’île.

Pour les autres Dom-Tom, à noter l’envolée de 19 % des exportations de la Nouvelle-Calédonie. Le nickel n’est pas étranger à cette poussée des ventes au grand large. Les exportations ont également connu un boom de près de 45 % en Guyane. Les équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques ont été les principaux contributeurs à la croissance des expéditions à l’étranger.

Dans les régions métropolitaines, la dominante est la production manufacturière. Ile-de-France, Grand Est, Hauts-de-France ont développé la filière automobile, Auvergne Rhône-Alpes la chimie et la mécanique. Il faudra suivre l’évolution de l’automobile mondiale, en panne depuis le début de l’année sur fonds de tensions commerciales internationales et d’adaptation aux normes environnementales. Les régions françaises et leurs exportations vont forcément être impactées.

Freinage en douceur ou brusque ? Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une industrie hypermondialisée et que tous les marchés, tous les constructeurs et tous leurs sous-traitants sont d’ores et déjà touchés.

De façon traditionnelle, les livraisons de parfums et cosmétiques sont aussi très dynamiques à partir d’Auvergne Rhône-
Alpes, du Centre-Val de Loire, des Hauts-de-France et d’Ile-de-France.

Enfin, l’aéronautique est traditionnellement très importante pour les exportations de l’Aquitaine. Par rapport au total des ventes à l’étranger, cette filière pèse aussi lourd en Occitanie et en Ile-de-France. En 2018, environ un tiers des exportations franciliennes auraient été réalisé dans trois secteurs : aéronautique et spatial, automobile et pharmacie. Un condensé des forces tricolores à l’international. 

François Pargny

Pour lire la carte de l’export dans les Régions et les DOM-TOM cliquer ici

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