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Spécial Régions et collectivités territoriales à l’export 2019 : Ile-de-France

 

 

 

 

 

 

Première région de l’Hexagone à l’export comme à l’import, l’Ile-de-France a aussi relevé son taux de couverture en 2018, tout en accueillant un nombre conséquent d’investissements étrangers. Les principaux partenaires commerciaux sont la Chine à l’import et les États-Unis à l’export devant l’Allemagne dans les deux sens.

 

En matière d’internationalisation, la région capitale demeure numéro un incontesté en 2018. Première région importatrice et exportatrice de l’Hexagone, avec des parts de 26,6 % et 20,1 % respectivement, elle a aussi engrangé 409 décisions d’investissement, représentant, néanmoins, un léger recul par rapport aux 417 projets de 2017, d’après le rapport 2018 de Business France sur les investissements internationaux.

Au demeurant, le Global Cities Investment Monitor, dévoilé en juin par KPMG, démontrait que Paris s’était hissé au deuxième rang pour les investissements étrangers, derrière Londres et devant Singapour, occupant même la première place pour les centres de recherche et développement.

Business France indique que 59 % des projets de logiciels sont localisés en Ile-de-France. En comparaison, la part régionale est bien moindre dans l’automobile, avec 12 %, et l’aéronautique, 11 %, alors que ces deux industries sont les principales contributrices aux exportations franciliennes – l’aéronautique, avec une part de 13,9 %, l’automobile, avec 9,7 % – et qu’à l’import la construction automobile est dominante, avec 12,8 %, devant les hydrocarbures naturels, avec 6,7 %.

À noter que les exportations globales ont accéléré de 8,5 %, ce qui a permis de relever le taux de couverture sur les importations de 3,2 points, remarquent les Douanes. Il était ainsi de 65,6 %. Les importations, qui ont gagné 3,2 %, demeuraient donc, pour autant, bien supérieures, avec plus de 148,27 milliards d’euros, aux exportations, ayant atteint 97,31 milliards.

En ce qui concerne les pays partenaires de l’Ile-de-France, globalement, dans un ordre différent, on retrouve les mêmes pour l’import, l’export, et les investissements directs étrangers (IDE). S’agissant de l’import, la Chine s’est hissée au premier rang, avec une part de 14 %, devant l’Allemagne, 11,7 %, la Belgique, avec 9 %, les États-Unis, avec 8,6 %, le Royaume-Uni et l’Italie, avec respectivement 6,3 % et 6,1 %.
En ce qui concerne les livraisons à l’étranger, les États-Unis ont devancé l’Allemagne – 13,2 % contre 12,7 % – trois nations européennes arrivant ensuite dans un mouchoir de poche : Italie, avec 7,1 %, Espagne, avec 6,5 %, et Royaume-Uni, avec 6,3 %.

Aujourd’hui, les autorités régionales font feu de tout bois pour attirer des entreprises implantées outre-Manche. Paris Région Entreprises souligne que 51 projets en 2018 avaient pour origine le Royaume-Uni. Ce chiffre demeure, certes, très inférieur à celui des investissements en provenance des États-Unis (96), mais aussi très supérieur à ceux de l’Allemagne (33), l’Italie (32), la Chine (26), la Belgique, le Japon (14 chacun) et l’Espagne (13). En mars dernier, le Conseil régional, dans un communiqué de presse, indiquait que, sur les 213 projets d’investissement identifiés depuis le référendum sur le Brexit du 23 juin 2016, « la décision a déjà été prise de se relocaliser en Ile-de-France pour 90 projets représentant 4 160 emplois ». 

 

Chiffres clés du commerce extérieur (2018)

Export : 97,3 milliards d’euros
Import : 148,3 milliards
Solde : – 51 milliards

Source : Douanes

 

La Région va lancer sa politique Export #Leader

Le 2 octobre 2019, la convention régionale Team France Export (TFE) sera signée, une occasion dont se saisira le Conseil régional pour présenter sa politique Export #Leader partagée avec l’écosystème du commerce extérieur. Mesures phares et actions concrètes seront alors détaillées dans un Plan régional d’internationalisation des entreprises (PRIE).

« Le précédent PRIE en 2014 avait fait le constat d’une multiplicité d’acteurs et de chevauchements d’activités », explique Alexandra Dublanche, vice-présidente en charge du Développement économique. Selon elle, « la Team France Export est un pas dans la bonne direction. Elle répond à notre diagnostic pour offrir aux PME et ETI une simplification du dispositif et un interlocuteur unique. L’enjeu réside maintenant dans la mobilisation des solutions pertinentes pour nos entreprises. Nous serons particulièrement attentifs à la complémentarité de l’offre publique-privée ainsi qu’au fait qu’un jeu collectif doit s’instaurer au sein de la TFE. Des indicateurs de suivi du parcours client auprès des différents apporteurs de solutions nous permettront de le mesurer. Le but est de s’assurer que l’entreprise ait accès à l’ensemble de l’offre et rencontre les bonnes personnes en fonction de sa maturité à l’export ».

Un autre axe de la Région est d’encourager les entreprises avec une démarche export à long terme. D’où sa volonté de financer, précise l’élue francilienne, « les Business Plan Export structurés et pluriannuels avec un objectif d’accroissement du chiffre d’affaires export d’au moins 33 % à n+3 ».

Des priorités sectorielles ont été définies en fonction du nombre d’établissements et salariés dans chaque secteur, la maturité de la filière à l’export (taux d’exportation) et des retombées économiques attendues. Ont ainsi été fléchés le numérique, la santé et l’agroalimentaire.
Une adéquation produit-pays a été établie, ce qui permettra à des entreprises de ces filières de bénéficier de missions commerciales dans des zones géographiques à haut potentiel, avec un appui régional. L’objectif est d’accompagner une centaine d’entreprises entre 2019 et 2021. 

 

Plan Régional d’Internationalisation des Entreprises (PRIE)

Dans le cadre de la stratégie Export #Leader, le Plan régional d’internationalisation des entreprises (PRIE) Francilien doit déboucher sur un accroissement sensible du nombre d’entreprises exportatrices. Ainsi, de 2 000 à l’heure actuelle leur nombre devra dépasser les 30 000 en 2019, 31 000 en 2020 et 32 000 en 2021.
L’ensemble des actions proposées par le PRIE représente un montant de 4,5 millions d’euros pour la période 2019-2021. La part des investissements relevant de la Région sera de 1,7 million. Certaines actions mobilisent des dispositifs régionaux existants, notamment à travers la gamme UP (PM’up, TP’up, Innov’up), dont le budget a été porté à 55 millions en 2019.

François Pargny

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