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La France, troisième investisseur au Kazakhstan

L’eldorado des steppes attire les investisseurs du monde entier, à commencer par les Néerlandais dont le flux d’investissements directs est trois fois et demie supérieur à celui des entreprises chinoises. Une performance à nuancer toutefois, puisque les statisticiens de la Banque nationale du Kazak-hstan prennent en compte tous les investissements directs étrangers (IDE) provenant de ce pays, quelle que soit la nationalité d’origine.

Bien qu’elle affiche une progression plus modeste (+ 0,79 % entre 2010 et 2011) de ses IDE que les Pays-Bas (+ 41,60 %) ou la Chine (+ 31,83 %), la France arrive en troisième position, loin devant la Belgique et l’Allemagne, les deux autres pays européens du classement des dix premiers investisseurs étrangers au Kazakhstan. En effet, les multinationales françaises sont très présentes dans le pays et elles ont une stratégie de grands contrats dont le meilleur exemple est le gisement pétrolier de Kashagan. Très ouvert aux IDE, et surtout aux savoir-faire dont il ne dispose pas, le Kazakhstan attire des investisseurs étrangers dans des secteurs aussi variés que l’agroalimentaire, le transport ferroviaire ou les télécommunications. Mais les ressources naturelles (agriculture, extraction minière) concentrent 70 % du flux d’IDE selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Aussi, dans un rapport d’avril 2012, l’OCDE souligne que si le Kazakhstan a fait beaucoup d’efforts pour réduire les obstacles bureaucratiques aux IDE, « il ne suffit pas d’éliminer la paperasserie pour attirer des IDE dans les secteurs non-extractifs » et diversifier ainsi l’économie du pays. En dehors de l’extraction des ressources naturelles, les principaux secteurs bénéficiaires des IDE sont la métallurgie, l’énergie, le BTP, la distribution, l’hôtellerie-restauration, les transports et la finance. 

Sophie Creusillet 

Les recommandations de l’OCDE en matière d’IDE

Dans son rapport d’avril 2012 (OECD Investment Policy Reviews : Kazakhstan), l’organisation fait les principales recommandations suivantes au Kazakhstan concernant les investissements directs étrangers :
– « s’ assurer que les exigences du contenu local (local content) soient flexibles, réalistes, régulièrement évaluées et imposent un surcoût le moins élevé possible » ;
– « adopter les meilleures pratiques internationales en matière de politique des investissements » ;
– « continuer à réformer le secteur des télécommunications afin de l’ouvrir à une plus grande concurrence » ;
– « améliorer l’accès des terres agricoles et forestières aux investisseurs étrangers »
– « vendre des actions des principales banques kazakhstanaises détenues par (le fonds souverain) Samruk-Kazyna lorsque cela est possible et permettre aux banques étrangères d’en acquérir »
– « s’assurer que les incitations à l’investissement sont transparentes et efficaces, y compris dans les zones économiques spéciales » 

S. C.

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