Dossier
Le Moci. Quelle place occupe aujourd’hui les écoles françaises de commerce sur le marché international de la formation ? Jean-Michel Huet. La bonne nouvelle, c’est que les écoles de management françaises sont plutôt bien cotées à l’international : une vingtaine figurent par exemple dans le top 100 des meilleurs établissements européens en management du Financial Times. Et depuis 15 ans, il est évident qu’elles ont connu un véritable mouvement d’internationalisation, avec une polarisation du marché qui devrait se poursuivre. À l’avenir, certaines écoles – les plus nombreu-ses – auront une dimension nationale, voire locale, qui correspond au sens historique des écoles de commerce créées pour former ce que l’on appelle aujourd’hui le middle management. Une dizaine, 15 au maximum, aura une envergure européenne. Et une poignée d’entre elles – autour de 5 – aura une capacité à être dans la compétition internationale. Être un acteur international comprend plusieurs dimensions : figurer dans les classements, avoir des accréditations et pour cela, savoir se distinguer à l’international sur trois types de marché : celui des étudiants, celui de la formation continue et celui des professeurs et des chercheurs. Ce positionnement exige...