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Le palmarès 2015 des formations au commerce international

Huit catégories de formations au commerce international ainsi que les BTS CI sont à l’honneur de la sixième édition du Palmarès du Moci. Réalisé en partenariat avec la société Sphinx Institute, le classement repose cette année encore sur des critères définis par un comité d’experts. Son prisme très international apporte une perspective pertinente à l’heure de la globalisation de l’enseignement supérieur.

Le palmarès 2015 se compose également d’un comparatif des taux de réussite lycée par lycée à l’examen de BTS commerce international. À noter que cette année, seuls les établissements ayant autorisé la diffusion de leurs données figurent dans ce classement. Une enquête réalisée auprès des grandes écoles et des universités a permis de départager les huit autres programmes, d’après les réponses au questionnaire qui leur avait été envoyé. Les critères retenus, pondérés différemment selon les catégories, restent inchangés et privilégient une approche qualitative (voir encadré sur les critères de sélection et leur coefficient).

Parmi les points jugés essentiels par notre panel d’experts, la plupart sont aussi des priorités des établissements, à l’exception – notable – du premier de ces critères : plutôt que les intervenants exerçant un métier du commerce international, les établissements préfèrent depuis une dizaine d’années faire la part belle aux profils d’enseignants chercheurs. L’intégralité des niveaux de formation au commerce international est représentée dans le Palmarès Moci, depuis le bac +2 jusqu’à l’Executive MBA. Cette année, 83 formations dédiées au commerce international ont accepté de jouer le jeu.

Les huit classements retenus après dépouillement des questionnaires s’ajoutent ainsi au tableau des résultats à l’examen du BTS commerce international. Programmes de haut niveau très en vogue depuis une quinzaine d’années en France, les MBA full time et Executive MBA font l’objet de deux classements distincts. Malgré des structures très proches, ils répondent à des objectifs et des publics différents. Très prisé des jeunes cadres après 3 à 5 ans d’activité professionnelle, le MBA à temps plein suppose de quitter son emploi pour consacrer un an – plus rarement deux ans sur le marché français – à sa formation. Il est particulièrement adapté à des profils d’ingénieurs ou de scientifiques (médecins, biologistes…) qui, après avoir exercé leur spécialité, souhaitent renforcer leurs compétences en management et maîtriser les disciplines de la finance, de la stratégie, des ressources humaines… afin de gravir les échelons ou d’évoluer dans le monde de l’entreprise.

L’Executive MBA (EMBA) requiert quant à lui davantage d’expérience (souvent les candidats travaillent depuis déjà 8 ou 15 ans, quelques fois plus). Il prépare à une deuxième partie de carrière, menant à court ou moyen terme à des postes de direction générale. En France, le marché se partage entre des programmes qui se veulent réellement globalisés et d’autres, plus ancrés dans leur tissu économique régional mais qui conservent une large ouverture à l’international. Synonymes d’excellence, MBA et EMBA ne sont pas des diplômes reconnus par l’État. Des établissements n’hésitent d’ailleurs pas à affubler leur programme de ce nom très attrayant pour habiller des cursus qui ne sont pas à la hauteur de la réputation de cette formation née Outre-Atlantique.

Cette année encore, mastères spécialisés (MS) et masters of science (MSc) ont fait l’objet d’un classement commun. Chacun a ses spécificités : les premiers s’adressent à un public déjà titulaire d’un bac +5 et se déroulent en un an, alors que les seconds, plus internationaux, visent des candidats à bac + 3 ou + 4 et les forment en 18 mois. Mais ils ont en commun de proposer une formation très professionnalisante et en adéquation avec les besoins du marché.

Parmi les huit premiers de cette catégorie, il est à noter que tous sont des programmes labellisés par la Conférence des grandes écoles (CGE), ce qui souligne la qualité des diplômes accrédités par cet organisme. Huit masters of science hors CGE ont participé à l’enquête. Les MSc sont toutefois davantage représentés que les MS, sans doute du fait de leur ouverture plus large à un public international, qui les oblige à dispenser plus souvent les cours en anglais et à recruter plus largement des étudiants étrangers.

Les formations à bac +5 représentent 54 % des participants à l’enquête 2015 du Moci. La plupart d’entre elles donnent accès au grade de master – le M dans le schéma européen LMD d’enseignement supérieur. C’est le cas de tous les diplômes de masters universitaires et des Programmes Grande École (PGE) des écoles de management. La part des masters universitaires participant à l’enquête du Moci a encore progressé puisqu’ils sont cette année 24,4 % des répondants, faisant jeu égal avec les programmes des grandes écoles et écoles spécialisées. À noter que le lauréat dans la catégorie Masters 2 d’université est cette année une école de management, l’EM Strasbourg, rattachée à l’université de Strasbourg.

Eux aussi universitaires, les masters des IAE (Instituts d’administration des entreprises), font toujours l’objet d’une catégorie à part entière, tant ils occupent une place spécifique dans le paysage de l’enseignement supérieur, à mi-chemin entre grandes écoles et université. Occupant sur le marché français une place de plus en plus grande, les bachelors – ces formations dispensées dans les grandes écoles, accessibles après le bac et qui forment en trois ou quatre ans – font l’objet dans le Palmarès Moci de deux catégories distinctes selon justement leur durée.

Les formations en 4 ans ont certainement une vocation plus internationale que leurs concurrentes en 3 ans et se rapprochent davantage des cursus post-bac en 5 ans par leurs débouchés. L’année de formation complémentaire qu’ils proposent offre en effet des opportunités supplémentaires d’effectuer un stage ou de séjourner à l’étranger.

Si le bachelor bac +3 entre dans le schéma LMD, un parcours reconnu à bac+4 correspond davantage au format anglo-saxon du bachelor, tel qu’il est pratiqué aux États-Unis ainsi que dans certains pays européens. Ces huit classements que vous propose le Moci, vous aideront à choisir le programme qui correspond à vos propres critères et vos ambitions. Vous pourrez approfondir certains points en contactant directement les établissements qui ont répondu à notre enquête et dont les coordonnées figurent en fin de guide.

Gaëlle Ginibrière

Pour accéder au PDF des critères pour établir le classement cliquer ici

 

Les numéros 1 pour 2015

• Executive MBA : Executive MBA de ESC Rennes School of Business MBA
• Full time : MBA de Grenoble École de Management
• Masters of science/Masters spécialisés (bac +5) : Le MSc International Business de SKEMA Business School
• Programmes grandes écoles : Programme grande école de ESC Rennes School of Business
• Masters des IAE : Master AMI de l’IAE de Nice
• Masters universitaires (bac +5) hors IAE : Master European Management Studies de EM Strasbourg
• Formations bac + 4 des écoles de commerce : Le Bachelor International IECG du Groupe Sup de Co La Rochelle
• Formations bac + 3 : Bachelor of International Business Administration du Groupe Sup de Co Montpellier Business School
• BTS Commerce international : 33 BTS commerce international ex aequo

 

 

Le Comité d’experts du Moci qui a validé les critères

Les critères appliqués cette année pour pondérer les scores obtenus par chaque programme avaient été établis et validés à l’automne 2012 pour le palmarès 2013. Ils ont été reconduits à l’identique pour le palmarès 2014 et celui de 2015. Voici les experts qui ont participé à ce travail de pondération :
Jean-Michel Bérard, Conseiller du Commerce extérieur de la France (CCEF), fondateur et président du directoire d’Esker.
• Perrine Buhler, directrice générale de Devexport, société d´accompagnement à l´international.
• Alix Camus, secrétaire-générale adjointe du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian).
• Elizabeth Ducottet, présidente de la société Thuasne, et, entre autres, président du R3I-Lab (Réseau innovation immatérielle pour l´industrie), co-présidente de l’Asmep ETI et présidente de la Commission ETI du Medef, élue de la CCI Paris région île de France.
• Bruno Leoty, chargé d’affaires au sein de la société d’accompagnement à l’international (SAI) Altios international.
• Jean Pautrot, CCEF et coach certifié, président du Conseil Magellan de la mobilité internationale, ancien directeur mobilité Groupe Services d’EDF
• Philippe Van de Sompele, directeur général Airchal (groupe Fläkt Woods)
• Marc Verger, vice-président de Berlitz Corporation, P-dg de Berlitz France.
• Claude Vialade, fondatrice (en 1995) et présidente de la SAS Les domaines Auriol.
Le Moci, média de référence sur le commerce international.

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