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Foires et Salons Monde 2018 : électronique, comment préparer son CES

 

 

 

 

 

 

À Las Vegas, la roue tourne toujours dans le bon sens pour le Consumer Electronics Show (CES). Dans la cité des casinos, la grande messe de l’électronique mondiale affole, affichant des scores faramineux : 170 000 visiteurs, 3 870 exposants, 2 000 innovations, 6 575 médias représentés. Dans la ville du Nevada, les Français ne sont pas les derniers à dégainer. Le nombre de start-up tricolores sur l’Eureka Park, réservé à ces entreprises innovantes, était de 275 cette année. Il devrait dépasser la barre des 300 lors de la prochaine édition du 9 au 12 janvier.

Les entreprises françaises peuvent venir seules, mais en délégation – avec des pôles de compétitivité, dans un collectif French Tech, avec leur Région et CCI International – elles peuvent obtenir un soutien. Une mission CES (location de stand, hébergement, vol…) – ce n’est pas donné ! – coûte entre 3 000 et 5 000 euros. Donc bénéficier des prix de Business France et d’une subvention régionale, en général 50 %, c’est appréciable, même si là n’est pas l’essentiel.
Encore faut-il bien préparer sa venue et ne pas se laisser aller à la facilité : il faut bosser en amont !

1/ « Il faut s’acclimater au continent américain avant de partir et, pour cela, réaliser au moins une mini-étude de marché pour situer son produit », conseille sérieusement Christian Pineau, président de la société d’accompagnement International Boost, spécialisée sur les États-Unis, la Chine et l’Afrique. Un aspect est d’identifier certains exposants du CES et donc d’entrer sur le site du salon. Un autre est d’imaginer les partenaires stratégiques potentiels. Et à cet égard, les grands comptes, les Hitachi ou STMicroelectronics, doivent être ciblés absolument.

2/ « Il faut être certain de disposer de tous les outils nécessaires pour faire du bruit », appuie Christian Pineau. Bref, ne restez pas sur votre stand, bougez, faites-vous connaître auprès des médias comme des financeurs. Près de 4 000 exposants, on est vite noyé dans la masse. Les relations presse, c’est essentiel. D’ailleurs pour Christian Pineau, un attaché de presse est primordial. Être présent à l’évènement officiel média CES Unveild, qui se tient deux jours avant le salon, est encore une obligation : pour une somme modique (moins de 1 000 dollars), on peut toucher 4 000 médias en trois heures. Déjà avec 300 couvertures de presse, un startuper peut estimer avoir réussi son CES, avant même que le salon soit ouvert.

3/ Savoir se présenter. « Dans la langue de Shakespeare, bannir le franglais, affiner son pitch oral. Il faut savoir vendre la boîte et son process en quinze secondes, les Américains sont pragmatiques et n’ont pas de temps à perdre », prévient Christian Pineau. Pour préparer son pitch deck (pont de lancement), il ne faut pas hésiter à recourir à des spécialistes. De même, soigner son marketing, la documentation, les flyers, les cartes de visite – avec une adresse aux États-Unis, c’est mieux – des animations sur les stands – avec des jeux, des lots à gagner… – et pourquoi pas des goodies.

4/ Récupérer les données des clients. Noter sur un cahier, en agrafant avec des cartes de visite, pourquoi pas, mais il y a plus moderne, avec des outils de saisie de contacts : code-barres, scans, CRM pour noter les informations, le potentiel de chaque client, etc.

François Pargny

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