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Produits biologiques : exploiter une niche

Le marché du bio émerge doucement au Maroc. Une ouverture dont le distributeur français La Vie Claire entend bien profiter, malgré les difficultés d’approvisionnement.

Jusqu’à présent exclusivement tournée vers l’export, la production biologique commence à trouver des marchés au Maroc. L’enseigne française La Vie Claire, qui a ouvert un premier magasin à Casablanca en 2011, va inaugurera en novembre 2012 deux autres boutiques de 300 m2 chacune : l’une à Casablanca, et l’autre à Rabat. Outre ces trois points de vente, les produits de l’agriculture biologique sont aussi commercialisés via des boutiques de diététique. « Notre principale difficulté, c’est l’approvisionnement local », estime Zineb Laghzaoui, qui dirige les enseignes La Vie Claire et le distributeur de produits biologique Distribio.

« Nous trouvons de l’huile d’argan, de l’huile d’olive, du miel et un peu de légumes, mais pour tous les autres produits nous avons recours soit à des producteurs qui se rapprochent des exigences du bio soit à l’importation » regrette-t-elle. Avec une difficulté supplémentaire : les droits de douane et les délais d’approvisionnement. Or la demande existe, mais elle n’est satisfaite que de manière partielle. La Vie Claire compte donc importer d’Europe des laitages ou des fruits certifiés biologiques.

Les grandes exploitations, qui se concentrent sur l’export, ne sont pas forcément intéressées par des volumes encore modestes. En revanche, des petits producteurs sont de plus en plus sensibles à fournir le marché local. Pour la viande, les produits laitiers ou à base de céréales, certains légumes ou les fruits, les produits marocains certifiés biologiques ne sont pas disponibles sur le marché local. Certains agriculteurs ou éleveurs sont en phase de conversion dans le but d’obtenir une certification. Mais le coût de la certification représente souvent un frein.

Isabelle Arbona

Assainissement : le défi du traitement des eaux urbaines

Lancé en 2005, le Plan national d’assainissement (PNA) fixe un objectif ambitieux : traiter 80 % des eaux en milieu urbain à l’horizon 2020, contre 20 % aujourd’hui. C’est l’ONEP (Office national de l’eau potable) qui gère l’adduction et l’assainissement dans le pays pour les petits et moyens centres, à l’exception des grandes agglomérations. Les organes de financement internationaux participent au financement. L’Agence française de développement (AFD) a engagé plus de 650 millions d’euros au cours des quinze dernières années dans le domaine de l’eau, dont 184 millions consacrés à l’assainissement. Swelia, un groupement de 86 entreprises de l’eau de la Région Languedoc Roussillon, dont une quinzaine travaillent déjà dans le Royaume, a décidé de porter ses efforts sur le pays et d’en faire un véritable relais de croissance. Parmi elles, la SERPE entend bien convertir les collectivités locales à la phyto-épuration. « Nos stations, dont la capacité est d’environ 20 000 équivalent habitants, s’adaptent aux conditions climatiques du pays et ont suscité l’intérêt de plusieurs agglomérations comme par exemple Agadir » explique Benoît Chancerel, responsable de la phyto-épuration et du génie écologique à la SERPE. L’entreprise est à la recherche d’un partenaire local à même de vulgariser la phyto-épuration, une solution sans intrants chimiques et pourvoyeuse de sous-produits valorisables tels que le roseau ou le terreau.

I. A.

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