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Secteurs porteurs : armement, aéronautique, énergie, routes…

De l’armement et l’aéronautique aux infrastructures routières et ferroviaires, en passant par la pharmacie-cosmétique, l’agroalimentaire et les hautes technologies, le monde des opportunités est vaste.
Revue de détail.


Dans un pays en expansion rapide comme la Pologne, les opportunités d’affaires ne manquent pas. De façon schématique, on pourrait les répartir en quatre pôles : 
1/ les domaines de coopération, correspondant à des enjeux majeurs pour les exportations, les investissements et la politique française : armement, nucléaire (et plus largement énergie), domaines suivis par le Service économique régional et surtout, vu leur ampleur, par l’ambassadeur français Pierre Buhler.
2/ les familles de produits, priorités de l’ancienne ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq, comme « mieux se soigner » et « mieux se nourrir ». 
3/ les champs nouveaux d’exploration, comme l’informatique, l’électronique et le e-service.
4/ et les secteurs, objets d’une demande côté polonais, à l’instar des infrastructures, qui bénéficient des fonds de cohésion européens, et l’aéronautique.

 

Armement : battre les concurrents américains

Pierre Buhler, l’ambassadeur de France en Pologne, l’a affirmé en recevant Le Moci à Varsovie : la France souhaite une coopération en matière de recherche et développement et « veut essayer des pistes communes dans la défense, l’armement ». Et de citer le cas de l’européen Airbus Helicopters, qui, rappelle-t-il, « a proposé la construction de sites industriels pour fabriquer des hélicoptères à Lodz et Deblin », du français DCNS qui « s’est déclaré prêt à coopérer avec les chantiers navals de Gdynia pour produire le sous-marin Scorpène » et de l’européen MDBA, qui, avec le français Thales, « a constitué avec le polonais PHO une offre conjointe pour élaborer un système de défense aérienne et antibalistique et développer des missiles de la famille Aster ».

L’enjeu est de taille, car la Pologne est prête à investir jusqu’à 6 milliards d’euros dans l’achat de différents matériels, opposant souvent Français et Américains : 70 hélicoptères multi-rôles (versions tactique, navale et de sauvetage) pour 3 milliards, trois sous-marins et des systèmes de défense anti-aériens par missiles. Or, Barack Obama se déplacerait le 4 juin prochain à la célébration à Varsovie du 15e anniversaire de l’entrée de la Pologne dans l’Otan. Côté français, on ne cache pas son inquiétude, car le président américain devrait en profiter pour pousser les dossiers des champions de l’armement aux États-Unis. Du coup, la communauté française à Varsovie fait feu de tout bois pour que le chef d’État français, François Hollande, fasse aussi le déplacement à Varsovie. La patrie de Jean-Paul II et de Lech Walesa est le seul pays d’Europe à consacrer 2 % de son produit intérieur brut à la Défense et « la crise entre l’Ukraine et la Russie pourrait accélérer les futures prises de décision », estime un bon connaisseur du dossier dans la capitale polonaise.
 
Pour les hélicoptères, Airbus Helicopters, qui serait prêt à produire une bonne partie des appareils avec son partenaire local WZL 1, serait bien placé, mais les concurrents internationaux possèdent aussi des atouts. En l’occurrence, l’italien AgustaWestland et l’américain Sikorsky sont implantés de longue date sur place.
Pour les missiles, l’européen MDBA serait aussi confronté à une concurrence internationale, notamment israélienne et surtout américaine. Le constructeur du Vieux Continent a proposé à la Pologne de constituer avec elle une filière industrielle, mais « fort adroitement, constate l’interlocuteur du Moci, Washington a proposé à Varsovie de ne pas attendre, en raison de la crise ukrainienne, et d’installer des Patriots tout de suite le long de la frontière avec la Biélorussie ».

Enfin, s’agissant des sous-marins, DCNS, avec son Scorpène, est confronté à un sérieux compétiteur avec le groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). « L’état-major polonais est très friand de matériel allemand, convient un homme d’affaires français. Nos sous-marins pourraient certes être équipés de missiles, ce qui nous donnerait un avantage, mais est-ce justifié pour aller dans la Baltique », s’interroge ce Français, qui juge « plutôt minces » les chances de DCNS de l’emporter.

 

Aéronautique : investir dans le premier cluster d’Europe centrale

Conseiller financier pour l’Europe centrale et balte au Service économique régional de Varsovie, Patrick Pillon accompagnait l’ambassadeur de France Pierre Buhler, lors de la visite organisée par l’Association des entrepreneurs de la Vallée de l’aviation, à la mi-avril, dans la région la plus méridionale de Pologne, la Podkarpackie (Basses Carpates), à la frontière de l’Ukraine et la Slovaquie. « Un appel très clair aux entreprises françaises a été envoyé. Les autorités y sont prêtes à accueillir des PME pour réaliser des projets, y compris sans avancer de capitaux », relate-t-il.

Il est vrai qu’à ce jour sur les 115 membres installés dans ce cluster, quelque 90 % sont américains. Les Pratt&Withney et autres Sikorsky produisent des pièces à forte valeur ajoutée qui sont exportées aux États-Unis. Une ligne aérienne est même ouverte entre Rzeszow, la capitale de Podkarpackie, et Gainesville en Floride. 
Seules sociétés françaises, le fabricant d’automatismes Crouzet et une filiale de Safran, Hispano-Suiza qui y réalise des pièces de haute qualité destinées à la propulsion aéronautique. Des produits qui lui assurent une avance technologique et dont elle garde précieusement les secrets de fabrication.
 
Dans le cadre de Rencontres professionnelles en République tchèque, à Prague, le 5 mai, et en Pologne, à Rzeszow, les 6 et 7 mai, Ubifrance donnera aux participants de l’Hexagone l’occasion d’aborder le premier cluster d’aviation d’Europe centrale, lequel affiche chaque année une valeur supérieure à deux milliards de dollars.


Gaz de schiste, nucléaire : pour être indépendant, surtout de la Russie

« La crise russo-ukrainienne a renforcé la volonté de la Pologne de s’extraire de la dépendance du gaz russe », explique un diplomate européen rencontré à Varsovie. D’où les discours très volontaristes du gouvernement – qui ne sont pas nouveaux, mais qui sont encore plus appuyés – en faveur de l’exploitation du gaz de schiste, dont cette nation d’Europe centrale serait, après la France, la plus dotée, avec des réserves exploitables estimées par l’Institut national de géologie polonais entre 346 et 768 milliards de m3, ce qui correspond à une fourchette de consommation variant de 35 à 65 ans.
 
Reste que le consensus national en faveur de cette source d’énergie ne suffit pas. Le gaz de schiste polonais, à 3 000 mètres de profondeur, est coûteux, plus notamment qu’aux États-Unis où les réserves se trouvent à moins 500 mètres. C’est pourquoi le Premier ministre Donald Tusk cherche à convaincre les majors comme Total, qui a déjà une licence, et GDF à mener des recherches. Parallèlement, il voudrait qu’au terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de Swinoujscie en voie d’achèvement sur les côtes de la Baltique, près de la frontière allemande, soit livré du gaz de schiste des États-Unis. Varsovie « ne se prive pas de le mettre dans la corbeille des négociations européennes pour le partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP) », confie le diplomate européen.

« L’émotion suscitée par la crise ukrainienne étant extrême, l’énergie nucléaire – encore plus que par le passé – est aussi présentée dans tous les journaux comme une alternative au gaz russe », souligne, de son côté, un chef d’entreprise polonais. Ce qui, en principe, devrait pousser le gouvernement à accélérer la procédure pour l’attribution de deux tranches nucléaires sur la côte baltique aux environs de Gdansk. Mais faute d’expérience, on ne s’attend pas au lancement avant 2016 de l’appel d’offres, qui intéresse Westinghouse Toshiba, GE Hitachi ou encore EDF Areva, les Français ayant opté pour une offre conjointe de 2 EPR d’une capacité unitaire de 1 500 mégawatts. Selon certains spécialistes actifs sur le terrain, la France aurait « ses chances », en raison de « sa réputation » et de la coopération du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

 

Infrastructures routières : en finir avec le moins disant

S’agissant des fonds européens dévolus aux infrastructures, la route était la priorité du programme précédent entre 2007 et 2013. « L’autoroute Varsovie-Berlin a ainsi été achevée la veille de l’ouverture de l’Euro 2012 de football et celle entre Lodz et Gdansk est presque terminée », indique ainsi Michel Oldenburg, directeur Pologne d’Ubifrance. D’après l’agence polonaise d’information et d’investissement étranger (PAIiIZ), les fonds structurels ont notamment permis de développer 11 044 km de routes, dont 1 355 d’autoroutes et de routes grande vitesse.

« Moins de 2 000 kilomètres, ce n’est pas gigantesque », commente Jean-Marc Fenet. En fait, au départ, il a fallu réaliser des études, la bureaucratie s’est développée et comme les erreurs de traduction dans les documents étaient courantes, les retards se sont accumulés. En outre, les marchés publics ont été systématiquement attribués aux moins-disant. L’Administration justifiait cette option par le souci d’éliminer toute corruption, mais l’industrie s’est trouvée désorganisée parce que des entreprises sans expérience achetaient des références à l’étranger et cassaient les prix pour l’emporter. Les faillites ont été nombreuses et certains chantiers mal ou non réalisés. En 2011, la Direction générale des routes nationales et des autoroutes (GDDKiA) a dû résilier un contrat avec Covec, car les sous-traitants polonais n’acceptaient plus les prix très bas imposés par ce donneur d’ordres chinois.
 
Enfin, s’y est ajoutée l’inflexibilité de la GDDKiA. Plusieurs entreprises connues mondialement (Alpina, Sisk et SRB…) se sont retrouvées en grande difficulté, au point que six ambassadeurs (Autriche, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Portugal) ont écrit à Elzbieta Bienkiowska, vice-Premier ministre en charge des Infrastructures et du développement – qui venait d’ajouter il y a quelques mois les infrastructures à son ministère du Développement régional, en charge des fonds européens. Deux mois après avoir reçu cette lettre, la vice-Premier ministre, technocrate ayant effectué une carrière politique locale en Silésie, a remercié le directeur général des Routes, Lech Witecki, à la tête de l’agence depuis 2008.

Dans le cadre de la dernière enveloppe des fonds de cohésion européens, la GDDKiA a lancé une soixantaine d’appels d’offres pour la construction de plus de 800 km supplémentaires de voies rapides et de contournements de villes. Au total, elle a prévu un volume de 1 800 km à réaliser entre 2014 et 2020. « Nous apercevons les premiers signes d’un changement. Le prix ne semble plus devoir être le seul critère de sélection. La qualité doit pouvoir être un choix majeur, mais, faute encore aujourd’hui de résultat dans les appels d’offres passés, il faudra patienter quatre à cinq mois pour confirmer définitivement le changement d’orientation de la Direction générale des routes », estime Cezary Saganowski président du Conseil d’administration d’Egis Poland, filiale du spécialiste d’ingénierie français Egis. Un avis partagé par un industriel polonais, selon lequel il faudra aussi attendre « le troisième ou le quatrième trimestre pour être fixé ».

 

Réseau ferré : une demande forte de la Commission européenne

Dans l’attribution des fonds de cohésion entre 2014 et 2020, la Commission européenne exige que Varsovie mette aujourd’hui un accent particulier sur le rail. Le ministère des Infrastructures et du développement aurait indiqué que 40 % des fonds dévolus au transport seront affectés à réhabiliter la toile d’araignée très dense que forment les lignes ferroviaires du pays. Sur place, Administration comme industriels, chacun s’accorde à reconnaître que rénover un réseau ferré très ancien, donc préexistant, sera plus compliqué que de construire et moderniser le système routier. 

« Pour les routes, vous pouvez opérer par tronçon. Pour une ligne ferroviaire, il n’est pas possible de découper par tranche », pointe Cezary Saganowski, président du Conseil d’administration d’Egis Poland, filiale du spécialiste d’ingénierie français Egis. Du coup, la part réelle attribuée aux routes et aux liaisons ferroviaires fait l’objet de spéculations. Pour comprendre le forcing de la Commission européenne, « il faut savoir que la moitié du réseau ne permet pas de rouler à plus de 80 kilomètres heure et que six heures et demie de train sont nécessaires entre la capitale et Gdansk sur la Baltique », annonce à son tour Jean-Marc Fenet, chef du Service économique régional (SER) pour l’Europe centrale et balte.
 
Toutefois, les Pendolino qui ont été commandés à Alstom devraient logiquement permettre d’atteindre en moyenne 160 km/h entre Varsovie, Gdansk, Gdynia, Cracovie, Katowice et Wroclaw d’ici la fin de l’année. Reste le poids, l’inertie des chemins de fer polonais, « la société d’Etat PKP, dont l’organisation en sociétés spécialisées est complexe et la responsabilisation laisse à désirer », affirme, sous couvert de l’anonymat, un dirigeant polonais. « Réformer la compagnie publique n’est pas simple. Elle n’a même pas été capable de dépenser les fonds qui lui étaient alloués », complète Adam Czerniak, chef économiste du think tank Polityka Insight (émanation du journal Polityka).


« Mieux se soigner » : un potentiel bridé pour les produits remboursés

D’après Ubifrance, la montée d’une classe moyenne sensible à l’image France doit alerter les producteurs dans la pharmacie et la cosmétique. De même, les spécialistes de la santé sont incités à suivre les nombreux projets d’acquisition de dispositifs médicaux et de fondation de cliniques privées. Toutefois, le gouvernement polonais a décidé, officiellement pour des raisons budgétaires, de déréglementer des prix déjà très bas des produits pharmaceutiques remboursés, ce qui pénalise des entreprises françaises déjà confrontées à des procédures floues pour la mise sur le marché de produits innovants. À l’initiative de la Suisse et grâce à la coopération allemande très étoffée en Pologne, plusieurs ambassades (Suisse, États-Unis, France, Allemagne, Israël, Royaume-Uni, Japon) ont adressé un message au vice-Premier ministre en charge de l’Économie, Janusz Piechocinsky, qui n’a cependant pas bougé. Une deuxième lettre a été envoyée à la secrétaire d’État à l’Économie, Ilona Antoniszyn-Klik, qui serait intervenue. Sans succès jusqu’à présent.

 

« Mieux se nourrir » : convaincre la grande distribution

Comme dans le domaine de la pharmacie-cosmétique-parfumerie, la montée de la classe moyenne pourrait s’avérer payante pour les professionnels français de l’agroalimentaire. Le prix est fondamental. Selon Dariusz Kuznierz, qui dirige l’agence de marketing alimentaire Sopexa à Varsovie, la France est concurrencée par le Nouveau Monde dans le vin et la Bulgarie, leader dans le pays avec des bouteilles qui peuvent afficher deux à trois euros. Les grands noms du champagne ou du cognac demeurent évidemment des valeurs sûres, mais la France globalement peinerait à rattraper les erreurs du passé, « quand elle déversait en Pologne des bordeaux de mauvaise qualité », soutient Dariusz Kuznierz. Le directeur de Sopexa conseille aux Tricolores « de placer leurs produits à Varsovie dans des supermarchés Piotr i Pawel et des magasins Alma », une enseigne originaire de Cracovie qui vend au détail des produits agroalimentaires haut de gamme. Une autre alternative est de recourir à la grande distribution française, omniprésente en Pologne dans tous les secteurs. Leclerc organise déjà des événements type semaines françaises. L’idée serait qu’Intermarché, Auchan ou Carrefour contribue aussi à la réduction du déficit bilatéral en matière agroalimentaire.
 
Carrefour semble le plus rétif, « ayant orienté ses hypermarchés à la limite du hard discount », explique un observateur qualifié, selon lequel le groupe français « semble mal en point en Pologne », ce qui expliquerait aujourd’hui sa volonté de coller à la demande croissante de la population pour une offre de proximité. Le groupe français multiplie ainsi les ouvertures de petits formats Carrefour Express en centre-ville. Globalement, les hypermarchés seraient passés sous la barre des 50 % de part de marché l’an dernier. La guerre des prix est sévère et, au moment où la consommation des ménages reprend, le portugais Jeronimo Martins (2 125 magasins de discount à l’enseigne Biedronka) semble le mieux placé, avec le groupe de chaînes franchisées Eurocash. Auchan s’est aussi développé ces dernières années, passant de 48 à 70 implantations en Pologne, après le rachat du réseau de Real dans les pays d’Europe centrale et orientale (Peco), en Ukraine et Russie.
 
D’après Ubifrance, qui organisera des rencontres professionnelles début juin à Varsovie (voir rubrique Pratique pages suivantes), « la Pologne reste un des pays les plus attractifs de l’Union européenne » avec une croissance moyenne structurelle de son produit intérieur brut (PIB) « de 3 % par an d’ici à 2020 » alors que la valeur du commerce de détail en Pologne s’est élevée « à 161 milliards d’euros en 2012 contre 153 milliards en 2011 ».
Le Service économique régional (SER) à Varsovie incite aussi les équipementiers français à exposer à Agro Show (26 au 29 septembre 2014), le salon international des produits et des machines agricoles près de Poznan. « Les campagnes polonaises se modernisent en Pologne, y fait-on remarquer, et des fonds européens servent à maintenant à équiper des fermes performantes ». Selon Ubifrance, l’industrie polonaise a besoin d’équipements à plus forte valeur ajoutée. En 2013, ses importations de machines agricoles ont atteint 1,3 milliard d’euros.


Informatique, électronique, e-services : de nombreux secteurs sont concernés

Les transports urbains (tramways et autres) doivent être particulièrement suivis par les entreprises françaises, car les municipalités polonaises voudraient les doter de billetteries électroniques. D’après le Service économique régional (SER) à Varsovie, plusieurs ministères ou Administrations développent déjà des systèmes informatiques de sécurisation de leurs documents (ministère de l’Intérieur) ou, plus spécifique, se dotent de systèmes de carte à puce et de mémoire électronique pour une version polonaise de la carte vitale (Fonds national de santé). Parallèlement, souligne le SER, 1,2 milliard d’euros d’argent européen va être attribué à l’e-Administration dans le cadre de la Pologne digitale (2,7 milliards avec la contribution polonaise), qui figure parmi les principaux axes pour l’emploi des fonds de cohésion européens. 
Ministères comme offices municipaux et hôpitaux sont appelés à investir dans les logiciels, le matériel, l’informatique en nuage (cloud computing) ou l’e-sécurité. Dans ce cadre, les entrepreneurs et les organisations non gouvernementales (ONG) devraient aussi profiter de la manne européenne.

Informations et témoignages réunis par François Pargny

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