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Japon : achats record dans la chimie

En pleine tourmente, l’euro continue de baisser par rapport au yen. Début octobre, ce dernier se situait entre 103 
et 104 euros. Si cette situation inquiète les exportateurs japonais, elle favorise les importateurs.
 
Ainsi, au premier semestre 2011 (janvier à juillet), selon les chiffres de notre partenaire GTA-GTIS : les ventes françaises au Japon (4,77 milliards d’euros) ont progressé de 8,74 %.
 
La chimie, organique et inorganique, a été le point fort des achats japonais avec 16,84 % du total. Les progressions par rapport au premier semestre 2010 sont impressionnantes: +62,74 % pour la chimie organique et +24,57 % pour l’inorganique (dont une part d’uranium). 

Une partie importante de cette chimie est utilisée dans la fabrication de médicaments. La pharmacie proprement dite (15,05 % du total) a connu une belle croissance à +17,64 %. Mais on ressent les effets du tremblement de terre de mars dernier, suivi par la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima. 

En effet, les achats de luxe ont diminué. 

C’est le cas de la parfumerie (4,98 % du total), dont les ventes ont baissé de 5,23 %, et de la maroquinerie (4,20 %), à – 9,85 %. De même l’accident nucléaire a provoqué un subit besoin d’hydrocarbures, auquel la France n’a pas vraiment pu répondre (0,96 % du total), que révèle la hausse inattendue de 569,77 %. D’autres secteurs ont conforté leur importance comme les boissons alcooliques (9 % du total) qui ont progressé de 11,12 %. De même, l’industrie aéronautique japonaise a besoin de composants produits en France car, même en valeur modeste (2,26 % du total), leur livraison a quasiment doublé (+98,26 %). Fait paradoxal, le yen fort a peut-être aidé à l’achat d’art (1,12 % du total) avec une progression de presque 30 %. Il en est probablement de même pour les perles et métaux précieux (3,08 % du total) qui enregistrent une hausse de 16,25 %. 

J.-F. T. 

Inde : Importations en hausse, baisse des droits de douane

« L’Inde a répondu à la crise mondiale en mettant en œuvre un important plan de relance comprenant une augmentation des dépenses publiques, une réduction des droits d’accise et des droits de douane et l’adoption de mesures de soutien», s’est félicitée l’Organisation mondiale du commerce (OMC), lors du cinquième examen de la politique et des pratiques commerciales de ce géant asiatique, les 14 et 16 septembre dernier. La moyenne des tarifs douaniers est tombée de 15,1 % en 2006-2007 à 12 % en 2010-2011. Plus encore, selon l’OMC, « le commerce de marchandises en pourcentage continue de croître malgré les effets défavorables de la crise financière mondiale ». Au premier trimestre 2011, les importations ont effectué un bond de 25 % par rapport aux trois premiers mois de 2010, passant à 73,6 milliards d’euros, d’après les données de GTA-GTIS.

Les plus fortes hausses des achats indiens ont été enregistrées avec Hong Kong (+110 %), l’Irak (100 %) et la Belgique (+80 %). Pour Hong Kong et la Belgique, il s’agissait surtout de perles, gemmes et métaux précieux, et, pour l’Irak, d’hydrocarbures. Avec une part de 10,3 %, la Chine était le premier fournisseur de l’Inde, devant les Émirats Arabes Unis (9 %) et la Suisse (7,9 %).

Cette poussée des achats de l’Inde dans le monde devrait être un encouragement pour les entreprises de l’Hexagone. En 2010, la France n’était que le 26e fournisseur de ce géant asiatique, avec un montant d’exportations de 2,78 milliards d’euros, représentant, d’après GTIS, une part de marché inférieure à 1,1 %.

Près de 60 % de ce chiffre était réalisé avec le poste navigation aérienne et spatiale, d’une part, et avec le matériel électrique et l’équipement mécanique, d’autre part.

François Pargny

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