Turquie / Viande : la France a du mal à percer en Turquie, ont reconnu les experts réunis par le conseil spécialisé pour les filières ruminants et équidés de FranceAgriMer, le 10 octobre sous la présidence de Bruno Colin. L’enjeu pour la filière serait les reproducteurs et les bovins maigres, « la Turquie ne parvenant pas à stimuler sa production nationale », rappelle FranceAgriMer. Pourtant, malgré un accord bilatéral signé en novembre 2017 après deux ans de négociations, « les exportations françaises vers la Turquie sont restées très limitées », remarque l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer. En cause, selon lui, « les strictes exigences du certificat sanitaire et la dépréciation de la livre turque qui renchérit le prix des animaux français ». Du coup, les Turcs, depuis deux ans, préfèreraient importer des bovins moins chers provenant d’Amérique latine, d’Uruguay et du Brésil notamment. En attendant que les conditions monétaires deviennent plus favorables aux exportations tricolores, le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation a signé avec son homologue turc un accord de reconnaissance sanitaire, lors du Sommet de l’élevage, le 4 octobre à Cournon-d’Auvergne.
Lire également : Risques pays / Export : Coface déclasse cinq pays dont l’Italie et la Turquie
UE / Singapour : le 19 octobre, l’Union européenne (UE) et Singapour ont signé leur premier accord de libre-échange. Il s’agit du premier accord de libre-échange scellé entre l’UE et un membre de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), et le second accord de Bruxelles avec un pays d’Asie, le premier étant celui avec la Corée du Sud, entré en vigueur le 1er juillet 2011. Outre la réduction des droits de douane, ce nouvel accord de libre-échange porte également sur des questions relatives aux services, à la protection de la propriété intellectuelle, aux investissements, aux marchés publics et au développement durable.
Lire également dans la LC n° 300 de la semaine dernière : UE / Singapour : Bruxelles s’apprête à signer les accords de libre-échange et d’investissement
France / Allemagne : « Les entreprises allemandes regagnent confiance dans la France », telle est la principale conclusion de la 6ème édition de l’étude « Les entreprises allemandes en France : situation économique, perceptions et perspectives 2018-2022 » que publient la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie et EY. Alors que 4 500 entreprises allemandes sont établies dans l’Hexagone, 54 % prévoient une évolution prometteuse de leur activité à court terme et 56 % à long terme, et 43 % d’y investir. Environ 50 % des investisseurs allemands attendent encore plus d’effort de la France sur les défis d’innovation et de transformation digitale. Pour accéder à l’étude : cliquer ICI.
Lire également France / Allemagne : les entreprises allemandes souhaitent investir
Asie-Pacifique / Tourisme : les arrivées de touristes internationaux en Asie-Pacifique ont augmenté de 6 % en 2017 par rapport à 2016, pour atteindre 323 millions de visiteurs. De toutes les régions du monde, l’Asie-Pacifique est la deuxième région la plus visitée après l’Europe. C’est ce que révèle le rapport 2018 réalisée par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) en partenariat avec le Global Tourism Economy Research Centre (GTERC) sur les tendances du tourisme en Asie. L’augmentation des voyages internationaux en Asie-Pacifique s’explique, selon le rapport, « par la vigueur de la croissance économique dans cette région qui abrite plus de la moitié de la population mondiale, conjuguée à l’amélioration de la connectivité aérienne, la facilitation des voyages et de grands projets d’infrastructures ».
Lire également : Export / Entreprises : Silvadec, Sabella, JRI, Delta Plus, Carré d’artistes, ces PME qui osent l’Asie-Pacifique
République tchèque / Industrie : le groupe français, Oxymetal, spécialisé dans la découpe industrielle pour le BTP, l’énergie, l’automobile, l’aéronautique… a annoncé le 24 octobre dans un communiqué la création future de sa première filiale en Europe centrale. L’ETI dont le siège se situe à Bordeaux va ouvrir une nouvelle usine en République tchèque. Il s’agira de son premier site de production dans ce pays. L’usine sera opérationnelle dès le quatrième trimestre 2019, avec un objectif de 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et 26 postes créés dès 2021.