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Partenariats public-privé : les 18 projets prioritaires

Dans le cadre de son Plan d’actions prioritaires (PAP), l’État a plus particulièrement retenu 18 projets qu’il propose sous forme de partenariats public-privé. Comme le tramway de Dakar, l’exploitation de la mine de Falémé ou du site touristique de Pointe Sarène.

 

Sur 190 projets recensés dans le Plan d’actions prioritaires (PAP), représentant un montant d’investissement de 19,1 milliards de dollars, 26 sont vraiment considérés comme prioritaires, dont 18 proposés sous forme de partenariat public-privé.

• Infrastructures. Le tramway imaginé, d’une longueur de 39 kilomètres à Dakar et dans sa banlieue, a du sens, puisque 25 % population y vit, tout en occupant que 0,3 % du territoire national. Six lignes pourraient être réalisées, « mais les études de faisabilité ont été retardées pour des raisons budgétaires », constate Abdoulaye Lo, le directeur général de l’Agence nationale des chemins de fer (ANCE). Coût : 734 millions de dollars.
Autre infrastructure à développer dans le sud du pays, avec la création du port sec de Kaolack, comportant deux terminaux, l’un pour les céréales, l’autre pour les conteneurs.

• Mines. Exploiter les 15 à 25 millions de tonnes de fer de la mine de Falémé, en exporter une partie. Coût : 202 millions de dollars. Ce projet nécessite aussi la mise en place d’un port minéralier et vraquier à Bargny – coût : 736 millions de dollars – et d’une voie ferrée jusqu’à Tambacounda – coût sous forme de financement classique : 1,5 milliard de dollars.

• Enseignement supérieur. Dans la région de Dakar, bâtir une université de classe mondiale orientée vers les sciences, technologies, métiers, sciences économiques, sociales, gestion à Sebikotane – coût : 200 millions de dollars – aménager une Cité du savoir à Diamniadio – coût : 90 millions. Dans l’ensemble du Sénégal, constituer des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep) – coût : 160 millions – et, dans les grandes villes de l’ouest, construire des résidences universitaires aux standards internationaux – coût : 280 millions.

• Santé. Doter Dakar d’un grand centre anticancéreux pouvant recevoir des patients de toute la sous-région – coût : 30 millions de dollars – et y réhabiliter l’hôpital Aristide Le Dantec, à vocation ouest et centre africaines – coût : 160 millions.

• Agriculture. Mettre en place des fermes dans les filières à valeur ajoutée (horticulture, lait, aviculture…) en positionnant le Sénégal comme exportateur majeur de fruits et légumes – coût : 178 millions de dollars –, développer des corridors et les bassins céréaliers – coût : 620 millions –, construire une usine de dessalement d’eau de mer au nord de la capitale – coût : 80 millions.

• Tourisme. À Petite Côte, aménager l’île de Joal Finio – coût : 3 millions de dollars + 13 millions pour les hôtels –, développer les sites de Mbodiène – coût : 26 millions + 380 millions pour les hôtels – et Pointe Sarène – coût : 22 millions + 260 millions pour les hôtels.

• Industrie et services. Fondation d’une zone économique spéciale intégrée à Diass – coût : 90 millions de dollars – et d’une Cité des affaires dans la région de Dakar pour les foyers aisés, les expatriés, les représentants d’organismes internationaux et les sièges sociaux de multinationales – coût : 540 millions.

• Habitat social et cadre de vie. Construire et aménager des logements sociaux – coût : 440 millions de dollars – par pôle géographique (six pôles prévus).

 F. P.

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