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Dossier
La fin de la guerre en Syrie est un préalable pour que le pays du cèdre puisse retrouver sa prospérité. Les bailleurs de fonds internationaux et bilatéraux, comme la France, jouent un rôle crucial pour soutenir une économie en souffrance, confrontée à l’afflux de réfugiés syriens. La France en première ligne. Lors de son passage à Beyrouth, le 18 avril, dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient, le président Hollande a chargé Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères et du développement international (Maedi), de réunir un « groupe international de soutien au Liban pour fédérer tous les dons ». Joignant le geste à la parole, le chef de l’État a annoncé que la France allait verser 100 millions d’euros dans les trois prochaines années pour aider le pays du cèdre, qui a reçu plus d’un million de réfugiés syriens, soit l’équivalent d’un tiers de sa population. Les événements en Syrie sont la principale cause des mauvaises performances économiques de 2015. Selon Annalisa Fedelino, la chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Liban, qui s’exprimait sur le blog du FMI le 10 mars, « tant que la crise syrienne ne sera pas résolue, les chances d’une relance durable au Liban sont...