Investissements / Chine : la National Development and Reform Commission (NDRC), l’agence de planification chinoise, a annoncé le 17 avril un assouplissement progressif des conditions faites aux investissements étrangers dans un certain nombre de secteurs industriels clés tels que l’automobile, la construction navale (conception, production ou réparation de navires) et l’aéronautique (fabricants de gros-porteurs, d’avions régionaux, d’hélicoptères et de drones) d’ici 2022. A cette date, ils pourront ainsi prendre le contrôle majoritaire de leur filiale chinoise. Dans l’automobile, dont la Chine est devenue le premier marché mondial, l’obligation de créer une co-entreprise à 50-50 avec une entité chinoise sera levée dès 2018 pour les véhicules électriques, d’ici 2020 pour les entités produisant des véhicules commerciaux et d’ici 2022 pour la production de voitures individuelles. Cette annonce, qui intervient en plein bras de fer commercial avec les Etats-Unis*, confirme une promesse formulée par le président chinois Xi Jinping dans un discours la semaine précédente d’assouplir le cadre des investissements étrangers. Dans le même discours, le président chinois a aussi évoqué une baisse des droits de douane sur les importations d’automobiles étrangères.
*UE / États-Unis : les Européens, dont la France, tentent de limiter le risque d’une guerre commerciale
Arabie Saoudite / Nanotechnologies : l’Arabie Saoudite intensifie ses efforts de R&D dans le domaine des nanotechnologies. Selon StatNono, qui publie au début de chaque année un rapport sur l’état des nanosciences, le Royaume s’est classée 23ème parmi 92 pays en termes de brevets délivrés par l’Office des brevets et des marques des États-Unis (USPTO) en 2017. L’Arabie Saoudite a obtenu 664 brevets, soit plus du double de ceux déposés par tous les pays arabes réunis sur la même période, contre 517 en 2016 et 409 en 2015. La grande majorité de ces inventions brevetées sont scientifiques. Parmi les déposants saoudiens les plus actifs, figure la King Fahd University of Petroleum & Minerals (KFUPM), qui, avec 183 brevets, se hisse au 10ème rang mondial des universités déposantes dans ce domaine. Autre gros acteur saoudien : Saudi Aramco, qui a obtenu 175 nouveaux brevets.
ZTE / Sanctions : la sanction est lourde pour l’équipementier en télécommunications chinoises. Le Département du Commerce américain a annoncé le 16 avril interdire pour 7 ans aux fabricants américains de composants de fournir ZTE pour le punir de n’avoir pas tenu un de ses engagements vis-à-vis de l’administration américaine dans le cadre d’un arrangement au sujet d’une affaires de non-respect des sanctions américaines pesant sur l’Iran*. Le groupe chinois avait plaidé coupable l’an dernier, devant un tribunal fédéral du Texas qui l’accusait d’avoir fourni à l’Iran des technologies et des biens américains en contrevenant aux sanctions américaines pesant sur ce pays. Outre le versement de 890 millions de dollars, ZTE s’était également engagé se séparer de 4 salariés directement concernés et à en sanctionner 35 autres. Mais s’il a bien licencié les 4 salariés, il n’a pas sanctionné les 35 autres.
*Iran / Export : le nouveau dispositif de financement suspendu au contexte diplomatique