Ça bouge dans les marchés : France / Spiritueux, Bourgogne / Vin

France / Spiritueux : les spiritueux français boivent la tasse tant en France qu’à l’étranger. À l’export, depuis la mi-mars, plus d’une entreprise sur quatre a subi une perte de plus de 40 % de son chiffre d’affaires du fait du ralentissement économique mondial et des problèmes logistiques. Dans un communiqué de presse en date du 13 mai, la Fédération française des spiritueux (FFS) demande ainsi des mesures de soutien en matière de fiscalité et de relance de l’investissement.
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Bourgogne / Vin : en Bourgogne, les perspectives au second trimestre sont moroses, alors que les résultats sont relativement bons au premier trimestre, compte tenu du contexte mondial, explique le Bureau interprofessionnel des vis de Bourgogne (BIVB), dans sa dernière lettre d’information. « Nous ne disposons pas encore des chiffres d’avril, mais il est certain que nous nous attendons à une forte baisse des exportations », y confie Louis-Fabrice Latour, président du BIVB et vice-président de la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (Fevs), qui précise, toutefois, que « certains marchés fonctionnent bien, en particulier grâce aux magasins. C’est notamment le cas de la Grande-Bretagne, des monopoles canadiens et scandinaves. L’Asie repart, même si nous n’avons pas encore retrouvé notre rythme de croisière ». Au premier trimestre, les exportations en volume ont reculé de 2,6 % par rapport à la période correspondante de 2019 et le chiffre d’affaires de 8,2 %. La baisse la plus sensible a été, en raison de la nouvelle taxe ad valorem de 25 % imposée par l’Administration Trump dans le cadre de l’affaire des subventions à Airbus, les États-Unis, avec – 11,6 % en volume et, surtout, – 30,1 % en valeur. D’après le BIVB, « le Royaume-Uni repart à la baisse, après une belle année 2019 : – 14,1 % en volume et – 13,4 % en valeur. Le Japon reste sur une belle hausse, qui ne devrait cependant pas durer : + 16,3 % en volume et + 20,4 % en valeur ».