Alors que les résultats des tests ADN – commandés par
Bruxelles suite au scandale de la viande de cheval – sont attendus le 15 avril
prochain, les travaux sur l’étiquetage de l’origine des produits carnés
poursuivent eux aussi leur progression « de manière accélérée »,
assure-t-on à la Commission.
Première étape : le rapport sur la faisabilité
d’étendre l’étiquetage d’origine aux produits transformés à base de viande qui
devrait être publié vers le mois de septembre. Par ailleurs, les experts de
l’UE discutent toujours des modalités d’application de l’extension, d’ici fin
2014, de l’étiquetage prévu pour le bœuf à d’autres viandes fraîches. Ce
règlement d’application devrait être adopté « dans les prochains mois »,
promet-on à Bruxelles. En procédant de cette manière, l’exécutif européen
prendrait une légère avance par rapport au calendrier prévu.
Après le scandale
sur la viande équine, certains États membres – dont la France – ont en effet
demandé un étiquetage obligatoire de l’origine des viandes utilisées dans les
produits transformés, comme les plats préparés. Le règlement demande à la
Commission de publier avant fin 2013 une étude d’impact. Certaines sources à la
Commission évoquent la possibilité de prévoir un seuil – par exemple 5% ou 10%
de viande dans le produit – à partir duquel il faudrait mentionner sur
l’étiquette d’où vient cette viande.
Quant au renforcement de l’étiquetage des
viandes fraîches, grâce à la mention d’origine des produits pour le porc, la
volaille, les ovins et les caprins, le nouveau dispositif doit, selon le
règlement, entrer en application au plus tard le 13 décembre 2014. Il s’agirait
d’étendre à ces viandes ce qui existe déjà pour la viande bovine.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles