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La chimie, un atout majeur pour le commerce extérieur français (Douanes)

Après l’aéronautique, la filière chimique constitue l’un des points forts de la spécialisation de la France à l’export, ont rappelé les Douanes à l’occasion de la parution, en septembre, de leur dernière étude mensuelle sur la chimie.

Comptant pour 12 % de l’ensemble des exportations françaises (51,4 milliards EUR en 2013) et 8,5 % des importations (42 Mds EUR), la chimie génère le deuxième excédent commercial (+ 9,4 Mds EUR en 2013) derrière l’aéronautique (+ 22 Mds EUR).

Si le solde se dégrade avec l’Europe (- 1,7 Md EUR en 10 ans), il est en revanche positif avec la plupart des pays du monde et progresse rapidement avec l’Asie (+ 2,2 Mds EUR en 10 ans).
Par ailleurs, il est à noter que les performances de la filière sont inégales du fait de la diversité des produits échangés, lesquels vont de la chimie de base (minérale et organique) aux produits de luxes (parfums et cosmétiques) en passant par les spécialités chimiques (colles, vernis, savons, détergents…).

La chimie de base (minérale et organique) compte pour l’essentiel des échanges de la filière chimique avec plus de 60 % des importations et un peu moins de la moitié des exportations. « Ce secteur, qui se situe en amont de la filière, précisent les Douanes, est très intensif en énergie, et donc fortement dépendant des cours mondiaux du pétrole ».

La chimie minérale constitue le plus gros déficit avec – 3,4 Mds EUR, notamment pour les engrais et les produits azotés (- 2 Mds EUR). En revanche, la chimie organique est excédentaire (+ 2,1 Mds EUR en 2013), grâce aux matières plastiques et caoutchouc synthétique. Ces dernières bénéficient en effet du dynamisme de demande de plastiques techniques dans les domaines de la santé et de l’électronique.

Représentant près du tiers des échanges commerciaux de la filière, les spécialités chimiques, ont, elles, généré un excédent structurel croissant de 2,1 milliards d’euros en 2013 (après 0,9 milliard en 2003). Mais la palme revient aux parfums et cosmétiques qui génèrent le plus gros excédent de la filière (+ 8,6 Mds EUR en 2013, contre + 5,6 Mds EUR en 2003). « Dans ce domaine, la France dispose d’un positionnement haut de gamme qui constitue un rempart solide contre la concurrence des pays émergents », indiquent les Douanes.

À l’échelle mondiale, la France se situe au 5ème rang des exportateurs (5 % de part de marché en 2012), derrière l’Allemagne (11%), les États-Unis (10 %), la Chine (9 %) et la Belgique (6%), mais nuancent les Douanes « sa position, comme celle de ses principaux partenaires, se dégrade face à la montée des pays émergents, notamment de la Chine dont la part de marché mondiale a plus que doublé en dix ans ».

V. A.

Pour en savoir plus :
Consultez l’étude mensuelle des Douanes dans le fichier PDF attaché à cet article

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