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« Aller là où d’autres entreprises ne vont pas » : comment Serac collabore avec Bpifrance pour renforcer sa présence à l’international

Proposé par Serac

Le groupe Serac, acteur majeur des machines-outils de conditionnement de bouteilles et pots, a recours aux solutions d’assurance-export fournies par Bpifrance pour établir ou fortifier sa présence dans des pays au sein desquels d’autres établissements de crédit sont plus réticents. Un atout précieux pour le développement de Serac, d’après son directeur financier, Thierry Adam.

Thierry Adam, directeur financier chez Serac

Pouvez-vous présenter les activités de Serac, et le rôle que vous y jouez ?

Thierry Adam : Je suis directeur financier du groupe Serac, groupe industriel français qui conçoit et réalise des machines de conditionnement et d’embouteillage de bouteilles ou pots pour divers types d’industrie. Nous travaillons avec les industries agro-alimentaires, des produits ménagers ou d’hygiène corporelle, ou encore phytosanitaires. Dès sa création il y a plus de 50 ans, Serac s’est orientée vers l’export, depuis ses usines françaises – à destination de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Afrique ou des pays de l’Est – ou depuis des usines implantées localement, en Amérique du Sud ou du Nord ainsi qu’en Asie. Il y a donc une réelle culture de l’international au sein de Serac depuis sa création, ce qui requiert des compétences spécifiques au niveau de l’administration comme des ventes ; tous nos clients exigent en effet des garanties bancaires, des prêts sécurisés ou, bien sûr, une assurance-export. C’est la raison pour laquelle nous avons été amenés à travailler avec Bpifrance.

À l’échelle mondiale, vous êtes désormais à la tête de votre secteur sur plusieurs produits. Comment s’est fait votre développement ?

Thierry Adam : Notre croissance s’est bâtie sur trois piliers.

Le premier de ces piliers est le développement géographique global. Nous travaillons avec des réseaux d’agents sur place pour identifier au mieux les acteurs locaux de notre secteur. Cela nécessite d’être à l’écoute, d’être ouvert d’esprit, dans le respect des cultures de ceux avec qui l’on collaborera, et parfois d’adapter ses méthodes de travail.

Le second de ces piliers est la diversification : ne pas se concentrer sur un unique marché – celui du lait ou de la cosmétique, par exemple – mais de proposer des produits aisément adaptables. Cela nous assure une plus grande résilience : certains marchés peuvent être en hausse quand d’autres sont en baisse. Pendant la pandémie de Covid, par exemple, nous avons constaté une demande très importante de produits ménagers quand ceux pour la cosmétique déclinaient… Ce pilier est corrélé au précédent car, lorsqu’un grand groupe fabriquant ces produits est présent dans le monde entier, il sait que Serac pourra l’accompagner de façon globale. Il retrouvera une homogénéité dans les gammes à déployer, où que puissent se trouver ses usines.

Le troisième et dernier pilier de notre stratégie de croissance est l’innovation technique. Le recours à des technologies de pointe pour continuer de répondre aux besoins de nos clients, en matière d’efficience industrielle, d’économies d’échelle, de consommation d’énergie, est primordial.

Quel a été l’appui de Bpifrance tout au long de votre progression ?

Thierry Adam : De plus en plus de nos clients nous demandent des solutions financières – comme celle d’assurance-export fournies par Bpifrance – en complément des solutions techniques que nous apportons nativement. Les machines que nous vendons valent entre plusieurs centaines de milliers d’euros et plusieurs millions d’euros, dotées d’une durée de vie de 20 à 30 ans ; il s’agit donc d’investissements importants pour les entreprises. L’industrie des machines-outils est par ailleurs un secteur sur laquelle sont présentes des entreprises italiennes et allemandes très aguerries. Notre collaboration avec Bpifrance en matière d’assurance-export est donc capitale pour être au service de nos clients ; cela facilite donc grandement nos capacités d’exportation et améliore également notre attractivité auprès de nos clients étrangers.

C’est d’autant plus capital que Bpifrance nous accompagne dans des pays où d’autres établissements de crédit sont souvent plus réticents. C’est en effet, chez Serac, l’une de nos forces : nous sommes présents sur des territoires où certains de nos concurrents ne vont peu ou pas, comme l’Irak, le Pakistan ou l’Égypte. Pour prendre un exemple concret et récent, nous travaillons ensemble pour un client situé en Mongolie, et l’apport de nos interlocuteurs de Bpifrance est une aide précieuse, reconnue par nos clients.

Pâtissez-vous du difficile contexte géopolitique actuel ?

Thierry Adam : Oui, nous sommes très logiquement impactés par celui-ci. Nous avons par exemple mis en veille notre projet de développement d’une filiale en Russie. C’est également le cas au Moyen-Orient, puisque nous avions des projets d’implantation en Israël. Mais nos activités sont également liées à un contexte géopolitique plus vaste, moins immédiat : nous sommes par exemple très présents en Afrique, puisque de nombreux pays africains sont des forces de développement économiques, dotés de forts besoins de consommation et ayant besoin de renouveler leurs gammes de machines. Notre expertise est connue et reconnue au Moyen-Orient, puisque nous bénéficions d’une filiale basée à Dubaï, avec des équipes techniques, commerciales et de service après-vente. Cela montre bien notre engagement à servir nos clients au plus près de leurs besoins.

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