Alimentation / Espagne : Alimentaria, le salon international de l’alimentation, des boissons et du Food Service qui se tiendra du 20 au 23 avril au parc des expositions de Barcelone (Fira de Barcelona), bénéficiera d’une participation française en hausse d’environ 10 % par rapport à l’édition précédente. En 2018, 29 entreprises françaises avaient exposé sur un espace de 557 m². Parmi celles qui ont confirmé leur présence, figurent Euralis Gastronomie, Bridor, Chocolat Mathiez. L’Espagne était le cinquième débouché des ventes internationales de l’alimentation française en 2018, avec plus de 5 milliards d’euros. La France était notamment le premier fournisseur de l’Espagne en produits gastronomiques, avec un total de 630 millions d’euros (M EUR), ce qui répondrait au changement progressif du comportement des consommateurs espagnols, qui demandent de plus en plus de produits de qualité. Les produits laitiers (510 M EUR) et les boissons (385 M EUR) d’origine française ont également un poids très important dans les ventes d’aliments et de boissons en Espagne. Dès sa prochaine édition du salon, l’accent sera mis sur les produits gastronomiques. Quelque 4 500 m2 seront aussi réservés à 400 exposants sur le salon Alimentaria Trends visant à présenter les tendances dans les aliments traiteurs (Fine Foods), la production biologique (Organic Foods, sans allergène (Free From), le halal (Halal Foods) et les aliments fonctionnels (Functional Foods). Un autre axe fort du développement d’Alimentaria est son internationalisation. Lors de la dernière édition, le salon accueillait près de 4 500 entreprises exposantes, dont 1 080 issues de 70 pays, dont 86 % de l’Union européenne (UE). Côté fréquentation, 45 000 étaient des visiteurs professionnels de 156 pays au total, dont 57 % de l’UE, 13 % d’Amérique, 10 % d’Asie et 8 % du reste de l’Europe.
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Vin / États-Unis : les Vignerons Indépendants de France demandent la mise en place d’un fonds de crise européen pour toutes les professions prises en otage par des tensions internationales. Une revendication liée à l’imposition par Washington de taxes sur les vins français à l’entrée sur le marché américain dans le cadre des subventions illégales versées à Airbus. Les Vignerons Indépendants de France s’inquiètent encore d’éventuelles représailles américaines après la mise en place de la taxe GAFA par la France. De leur côté, le Wine Institute, association américaine de promotion des vins californiens, et le Comité européen des entreprises vin (CEEV), l’organisation professionnelle représentant les entreprises de l’industrie et du commerce du vin dans l’Union européenne (UE) ont publié le 15 janvier une déclaration commune exhortant les autorités européennes et américaines à soutenir « le libre commerce du vin ». La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS) s’est associée, à-t-elle fait savoir par voix de communiqué, à cette déclaration dont elle « partage pleinement les objectifs ». Le CEEV et le Wine Institute appellent les États‐Unis et l’UE à ne pas prendre le vin en otage de conflits commerciaux qui ne le concernent pas. Ils les invitent également à une élimination immédiate et simultanée des droits de douanes sur le vin. « Cette déclaration conjointe montre que le contexte actuel de tensions commerciales internationales, loin de nous opposer les uns aux autres, renforce les liens privilégiés que nous avons construits avec nos partenaires américains. Elle présente aussi la vision partagée que portent les acteurs du secteur du vin, aux États-Unis, en Europe et en France », a déclaré Antoine Leccia, président de la FEVS, cité dans un communiqué de la Fédération.
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