« Nous insistons sur la nécessité de rejeter le protectionnisme et de ne pas se replier sur soi-même dans ces temps d´incertitude financière » ont déclaré, le 15 novembre, à Washington, les dirigeants des pays composant le G20 (Etats-Unis, Canada, Japon, Russie, Angleterre, France, Allemagne, Italie, Union Européenne, Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique et Turquie).
« Nous devons nous efforcer de trouver un accord, cette année, sur les modalités qui nous permettront de conclure avec succès le cycle de négociations de Doha de l´Organisation mondiale du commerce (OMC) » ont-ils rajouté. « A charge aux ministres du Commerce et à Pascal Lamy (directeur général de l´OMC) de remplir cette mission en s´attaquant aux quelques problèmes qui ont bloqué les négociations en juillet dernier à Genève » a commenté, le 16 novembre, Catherine Ashton, la commissaire européenne en charge du commerce. Message reçu à l´OMC mais le timing est serré, la fin de l´année approchant à grands pas.
Crawford Falconer, le président du comité de négociations sur l´agriculture de l´OMC, a demandé, le 17 novembre, aux représentants des pays membres de modifier leurs positions au plus tard la semaine prochaine. S´ils ne respectent pas ce délai, il sera impossible d´honorer l´engagement pris pendant le G20, selon lui. Dans leur déclaration commune, les vingt chefs d´Etats et de gouvernements se sont également engagés à mener des actions de concerts pour stabiliser le système financier international et relancer la croissance. C´est à l´initiative du président français Nicolas Sarkozy que le G20 s´est réuni en urgence à Washington, le 15 novembre dernier.
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Marine Aubonnet