Airseas : Airseas, société industrielle française conceptrice du « Seawing », un système automatisé d’aile volante pour navire cargo visant à réduire la consommation de carburant, vient d’annoncer la fin de la campagne de tests menée avec le concours de Louis Dreyfus Armateurs sur le Ville de Bordeaux, cargo affrété par Airbus. « Les résultats permettent de projeter une réduction initiale de 16 % en moyenne de fuel et d’émissions associés pour les cargos » se réjouit la société dans un communiqué. Cette validation « constitue une étape importante dans le développement technique de Seawing » précise le communiqué. Prochaines étapes : l’obtention de la pleine performance de l’aile, avec des tests en conditions réelles au nouveau centre de R&D d’Airseas à Dakhla, au Maroc, ainsi que des essais en mer sur un navire capesize (de très grande taille) appartenant à l’armateur japonais K Line, qui a acheté cinq Seawings avec des options pour un maximum de 51 au total.
Conex : l’éditeur français de logiciels de gestion des procédures douanières et sécuritaires dirigé par les Gruson père et fils vient d’annoncer l’ouverture de son capital à 21 Invest France. Objectif : accélérer sa croissance organique en France et à l’international comme récemment initié avec trois filiales au Royaume-Uni, en Irlande et en Belgique. Avec un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros, en croissance à deux chiffres ces dernières années, 60 collaborateurs et un portefeuille de 1600 clients, Conex est un leader de son secteur.
Yousign : enfin, l’alternative française aux systèmes de signature électronique qualifiée (QES) américains est en bonne voie. Yousign, startup de la French Tech, vient d’annoncer avoir obtenu la qualification par l’ANSSI ainsi que le lancement commercial en France et en Europe de sa QES. Les ambitions de l’entreprise sont grandes : « on ne fait pas que lancer une alternative française à une solution US. On sort le produit le plus abouti du marché », déclare Alban Sayag, CEO de Yousign, dans un post sur linkedin, précisant qu’elle est caractérisée par une simplicité et une efficacité qui constitue sa marque de fabrique.
Assystem : Assystem S.A., société française positionnée sur le marché de la transition énergétique, a annoncé son intention d’acquérir en Inde L&T Infrastructure Engineering Limited, filiale du conglomérat indien Larsen & Toubro. Objectif de cette acquisition : « compléter son offre de services d’ingénierie en Inde et d’accroître sa part de marché dans les secteurs du ferroviaire, du transport et de l’énergie, tout en renforçant ses capacités de conception et de planification de projets », précise la société française dans un communiqué. Spécialisée dans la conception et les services de conseil pour le secteur du transport et du développement des infrastructures depuis sa création en 1998, L&T Infrastructure Engineering Limited emploie 431 salariés pour un chiffre d’affaires de 922 millions de roupies (exercice fiscal 2022-23), soit environ 10,6 millions d’euros. Assystem confirme ainsi ses ambitions de développement en Inde.
TapNation : startup française créée en 2019 par Hervé Montoute et Igor Zabukovec pour développer des jeux pour téléphones mobiles, TapNation est une success story : elle compte 30 de ses jeux au top mondial et totalise près d’un milliard de téléchargements dans le monde ! Ayant intégré le classement du Top 20 « Worlwilde Mobile Game Publishers » et le programme French Tech 120, elle vient d’annoncer une levée de fonds de 15 millions d’euros auprès de Re-Sources Capital, Paluel-Marmont Capital et d’autres partenaires bancaires. Objectif : financer sa politique de diversification de portefeuille, sa stratégie de croissance externe, et consolider son avantage technologique. TapNation a réalisé une chiffre d’affaires de 45 millions d’euros en 2022, pour un effectif d’une cinquantaine de salariés.
Saint-James : illustre spécialiste de la confection de vêtements d’inspiration marine qui porte le nom de la commune de la Manche qui l’a vue naître, en 1889, Saint-James a inauguré, le 7 novembre, de nouveaux bâtiments. Objectif de cet extension : « poursuivre son développement ». Les travaux de restructuration et de construction ont abouti au doublement de la surface de bureaux, sur 1200 m² et à l’aménagement d’un nouveau bâtiment logistique de 3750m². Labellisée Entreprise du patrimoine vivant (EPV), Saint-James emploie 400 salariés. Elle dispose aujourd’hui d’un réseau de 7 500 points de vente en France et à l’international et réalise 40 % de son chiffre d’affaires à l’export, dans une trentaine de pays.
Antarès : Le spécialiste des selles d’équitation premium installé dans les Charentes-Maritimes (70 % du chiffre d’affaires à l’export) a enrichi son catalogue de quatre articles destinés au cavalier (une selle, un casque, une ceinture et des bottines) en s’associant avec le prestigieux chausseur J.M. Weston. De quoi séduire ses clients anglo-saxons ? Malgré sa consonnance, le fabricant de chaussures est une entreprise française, fondée en 1891 à Limoges. Elle tire son nom de la ville éponyme du Massachussetts dont le fils du fondateur rapporta la technique du cousu Goodyear. La marque partage avec Antarès une production localisée en France, un argument de poids sur les marchés étrangers.
Renault : Pour rester concurrentiel sur les marchés extra-européens, le constructeur au losange va investir 3 milliards d’euros d’ici 2027 pour développer huit nouveaux modèles à motorisation thermique, dont cinq sur les segments C et D (véhicules compacts et familiaux). Pour contenir le risque de change, ces voitures seront fabriquées localement. La première d’entre elles, un SUV baptisé Kardian sera commercialisé à partir de 2024 en Amérique latine et au Maroc. En raison notamment du retrait du marché russe, les ventes hors-Europe se sont effondrés en 2022 passant à 730 000 unités, contre 1,27 million l’année précédente.