French Tech Next 40/120 : la Mission French Tech vient de publier la liste des startups et licornes qui intègreront en 2023 le programme French Tech Next 40/120. Elles compte deux licornes EcoVadis et NW Storm, et neuf startups, qui ont toutes levé plus de 100 millions d’euros sur la période 2021-2022 : ClubFunding, Electra, Flying Whales, Innovafeed, Pigment, SAFTI, Verkor, Wifirst et ZePlug.
D’après le communiqué de presse, la sélection « est de plus en plus portée par les innovations de rupture, la transition écologique et la souveraineté industrielle ». Ainsi, on trouve désormais au sein du French Tech Next40/120 :
-10 startup de la transition écologique, dont sept nouvelles entrantes (EcoVadis, Electra, Flying Whales, Innovafeed, NW Storm, Verkor, Zeplug) qui s’ajoutent à Back Market, BlaBlaCar et Ynsect;
– 7 startup industrielles dont trois nouvelles (Flying Whales, Innovafeed et Verkor) aux côté de DNA Script, Exotec, Ledger et Ynsect;
– 8 startups DeepTech, dont trois nouvelles (Flying Whales, Innovafeed, Verkor) qui rejoignent DNA Script, Exotec, Ledger, Loft Orbital et Ynsect.
Pour plus de détails, consulter le dossier French Tech 40/120 2023 : cliquez ICI.

Raja : le leader européen de la distribution d’emballage et de fournitures de bureau basé à Roissy a annoncé le lancement de deux produits d’emballage pour le e-commerce, recyclables et 100 % Made In France. Il s’agit de pochettes d’expédition matelassées en papier et de sachets de protection en papier gaufré (ci-contre) que le distributeur français entend proposer comme une alternative aux produits en plastique. Leur fabrication est assurée par la Cepap La Couronne, une société implantée près d’Angoulême, en Charente. D’après Raja, cette offre répond « aux attentes des marques, comme des consommateurs » et le distributeur « sera le premier à les proposer dès février en France, puis dans toute l’Europe à compter de mars 2023 ». Pour la Cepap, une PME de 152 salariés, c’est aussi une diversification bienvenue : son marché traditionnel des enveloppes postales est en chute libre depuis quelques années. La conception des nouveaux emballages légers a associé Raja et la PME a investi 1,5 million d’euros dans une nouvelle machine de 38 mètres de long et 4 mètres de large, brevetée à son nom. La production a démarré en janvier dernier.
Decathlon : le ministère algérien de l’Industrie a annoncé le 19 février, sur son compte Facebook, la signature d’un protocole d’accord entre Décathlon et la société industrielle textile algéro-turque Tayal, en présence du ministre de l’Industrie Ahmed ZaghZeghdar. La nouvelle a été relayée par plusieurs site d’information algériens en ligne. Selon ce protocole d’accord, Tayal, complexe textile installé à l’Ouest du pays, dans la Wilaya de Relizane, va affecter une partie de son site à la conception et à la fabrication de vêtements de sport de l’enseigne française sous le label Made in Bladi par Decathlon & Tayal. Dès 2023, 1 million de pièces doivent être produites, et 2 millions en 2024 pour le marché algérien et l’export, à hauteur de 20 %, principalement vers les pays africains.
Ducatillon : spécialiste de la vente à distance d’articles de chasse, la PME nordiste de 70 salariés vient d’être placée en redressement judiciaire. En cause, selon son directeur Emmanuel Bourgeois cité par les Echos, la baisse du pouvoir d’achat dans un contexte inflationniste et les conséquences de la guerre en Ukraine qui ont entraîné une contraction des ventes. Désignée « pépite de l’export » aux trophées Leadexport de la CCI des Hauts-de-France, le 1er décembre dernier, l’entreprise qui se rêvait un destin de leader européen, avait doublé la surface de ses locaux un mois plus tôt en déménageant de Cysoing à Villeneuve-d’Ascq.
Blanchon : le fabricant de peintures et de finitions pour le bois, propriétaire de la marque de vernis Syntilor poursuit son expansion en Europe. Elle vient de racheter l’entreprise suisse Bigler, spécialisée dans les produits d’entretien du bois et des parquets. Il s’agit de la troisième opération de croissance externe de l’ETI lyonnaise, après les acquisitions de Debal en Belgique en 2021 et de Rigo aux Pays-Bas en 2022, portant à quatre le nombre de ses usines à l’étranger (Suisse, Pays-Bas, Belgique et Italie).
Europlasma : le spécialiste français du traitement et des déchets dangereux, de la valorisation matière et de la décarbonation se développe en Italie. Europlasma vient d’annoncer la signature par sa filiale Inertam d’un accord-cadre d’une durée de 7 ans avec la société italienne Furia, qui exploite notamment une plateforme de collecte de déchets dangereux d’une capacité annuelle de 223 000 tonnes, en vue de leur envoi dans les filières de valorisation dédiées. Dans ce cadre, les déchets amiantés italiens collectés seront acheminés vers le centre de traitement d’Inertam à Morcenx-la-Nouvelle (40) afin d’y être définitivement détruits par vitrification. Le choix de la vitrification pour les déchets d’amiante s’inscrit dans une logique d’économie circulaire puisque le sous-produit obtenu, appelé Cofalit®, sera par la suite valorisé en remblai de sous-couche routière.