Le manque de valorisation de la culture du risque en France tiendrait à une lacune du système éducatif et à la frilosité des établissements bancaires, selon un sondage en ligne réalisé en février par BFM Business auprès de 1050 chefs d’entreprises membres de la communauté Oséo Excellence. A la question : « Pour innover et donc être compétitive, une entreprise doit prendre des risques; comment la France peut-elle valoriser la culture du risque et de l’échec à l’instar des pays anglo-saxons ? », 59 % des chefs d’entreprises interrogés estiment qu’il faut inciter les établissements prêteurs et de capital-risque à davantage d’audace, 49 % qu’il faut enseigner la culture de l’échec, 12 % qu’il faut se tourner vers des modes de financement alternatifs et 9 % qu’il faut attendre un renouvellement de génération et donc de moeurs.