Le nombre de PME ne disposant pas d’un site Internet diminue en Europe et les PME françaises semblent combler leur retard, selon les principaux résultats d’une étude de la marketplace belge spécialisée dans le marketing B to B, Sortlist, publiés le 17 août.
D’après les résultats de cette étude menées auprès de 1000 PME européennes dans cinq pays (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Pays-Bas), la Belgique est le pays affichant le plus grand nombre de PME sans site web (44 % des répondants) et n’en faisant pas une priorité (20 %).
En revanche, la France est, avec l’Espagne, le pays affichant le plus grand nombre de PME dotées d’un site (respectivement 77 % et 80 % des répondants). Lors de la précédente enquête réalisée en 2020, c’était l’Allemagne et les Pays-Bas qui étaient en tête, places perdues cette année avec respectivement 70 % et 63 %).
D’après les autres tendances mises en exergue par Sortlist dans un communiqué de presse, 20 % des PME françaises répondantes n’ont pas de site web car elles disent privilégier les réseaux sociaux, ce qui rejoint une motivation d’autres PME européennes.
Les PME françaises se distinguent aussi par le soin qu’elles apportent à leur site web : le budget moyen consacré à son développement est en effet le plus élevé des cinq pays sondés, se situant entre 5000 et 10 000 euros pour une PME sur trois (contre 1000 à 5000 pour la moyenne des marchés). Plus de la moitié de ces sites Web tricolores sont conçus pour s’adapter aux smartphones et proposer un contenu de qualité est une priorité. En outre, pour gérer leurs sites, elles privilégient d’avantage les compétences internes (50 % contre 29 % pour la moyenne européenne).
Enfin, une fois dotées d’un site web, la nécessité d’investir dans du marketing et l’accélération numérique semblent s’imposer : 65 % des PME françaises dotées d’un site web en font le constat.
CG
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