Nous sommes convaincus que les microalgues pourront contribuer au bien-être de l´humanité » a soutenu, le 14 octobre, Marc Roquette, p-dg de la société éponyme.
Le groupe Roquette, spécialisé dans la transformation de produits agricoles, a donc décidé de lancer un programme de recherche et développement, baptisé Algohub, pour découvrir tous les secrets de ces micro-organismes marins.
L´objectif de Roquette est de commercialiser, d´ici 3 à 4 ans, des principes actifs (des « omega 3 long chain » par exemple) qui pourront être utiliser pour la nutrition, la cosmétologie, la pharmacie et l´aquaculture. Pour parvenir à ses fins, le groupe installé dans le Pas-de-Calais à Lestrem, s´est associé à treize partenaires européens (Pierre Fabre, Institut Pasteur de Lille, Bonduelle, Greensea…).
D´après Roquette, ce programme représente un investissement de 28,4 millions d´euros sur 5 ans. Oséo, l´agence publique de soutien aux PME innovantes, participera à cet effort à hauteur de 9,7 millions d´euros.
Acquisitions programmées
Roquette s´est aussi engagé dans une série d´acquisitions d´entreprises spécialisées dans les microalgues. Le groupe a déjà mis la main, en janvier dernier, sur BPS, une société allemande qui cultive de la chlorelle (microalgue d´eau douce).
Roquette a identifié d´autres cibles mais son patron n´a pas voulu, mardi, indiquer dans quels pays. Avec ses produits issus des microalgues, l´entreprise familiale cible le « marché mondial ». Pour l´instant, Roquette dit ne pas craindre la concurrence. « A notre connaissance, il n´y a pas de société de notre taille qui s´intéresse aux microalgues », d’après Marc Roquette.
Pour prolonger : Relire Oséo, pilier du plan de soutien aux PME du gouvernement
Marine Aubonnet