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Accueil Actualités

Pour Valeo, « la décarbonation est un argument de vente », selon J-L Di Paola-Galloni

Par Christine Gilguy
Publié il y a 1 an
Dans Actualités, Entreprises, Entreprises & secteurs, L'Info Export
Temps de lecture : 6 mins read

Jean-Louis Di Paola-Galloni, directeur des Affaires publics et du développement durable (DR)

Valeo mise depuis dix ans sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de sa chaîne de valeur. Jean-Luc Di Paola-Galloni, son directeur délégué aux Affaires publiques et au développement durable, qui a mis en œuvre cette stratégie, revient, dans le numéro spécial du Moci consacré à la thématique « décarboner l’export »*, sur les enjeux de la décarbonation pour ce géant de l’équipement automobile. Voici son témoignage en avant-première.

Le Moci. Le groupe Valeo a annoncé il y a un an un ambitieux programme visant une réduction de 45 % de ses GES en 2030 et la neutralité carbone en 2050. Comment vous êtes-vous mis en ordre de marche ?

Jean-Luc Di Paola-Galloni. Valeo a depuis longtemps placé la réduction des émissions de CO2 au cœur de sa stratégie. Au cours des dix dernières années, nous avons investi 10 milliards d’euros dans les technologies permettant de réduire les émissions de C02 et sommes devenus le leader mondial de l’électrification. Les technologies qui permettent de réduire les émissions de CO2 représentent désormais 57 % de notre chiffre d’affaires.

En parallèle, nous avons mis en place une démarche globale pour limiter l’impact de nos activités sur l’environnement. Le groupe n’a pas attendu que les réglementations deviennent plus restrictives. Depuis 2010, nous avons par exemple réduit notre consommation d’eau à peu près de moitié et d’un tiers notre consommation d’énergie et également d’emballages. L’an dernier, nous avons décidé d’aller encore plus loin en annonçant notre ambition d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et de réaliser près de la moitié du chemin d’ici 2030.

Cette démarche globale permet aujourd’hui à Valeo d’être reconnu comme l’acteur le plus exemplaire de l’automobile en matière de développement durable par tous les organismes et indices de référence – SAM, MSCI, ISS ESG – et nous a valu d’intégrer le CAC 40 ESG.

Le Moci. Qu’est-ce qui a motivé ce choix stratégique ? La demande des constructeurs ou l’anticipation d’un resserrement des réglementations en matière de décarbonation ?

J-L.D.P-G. C’est un peu de tout. Nous avons essayé d’anticiper la réglementation. Nous avons pu également mettre en avant notre position vertueuse en matière d’environnement comme argument de vente auprès des constructeurs.

Le Moci. Sur le plan méthodologique, comment avez-vous procédé ? Comment vous êtes-vous fait accompagner ?

J-L.D.P-G. Nous avons choisi une méthodologie dite « de place » avec le référentiel de la SBTi, la Science Based Targets initiative, qui permet aux entreprises de fixer des objectifs de réduction des émissions de CO2 en ligne avec le maintien d’un réchauffement climatique a minima à 2°C. Valeo a d’ailleurs été signataire de la campagne Business for One point five degrees, qui rassemble les entreprises s’engageant pour la neutralité carbone en 2050. Le travail a été effectué en interne, mais aussi comparé et validé auprès d’un panel exigeant et indépendant : des think tanks, notamment un spin-off de l’École polytechnique de Lausanne, des ONG spécialistes des transports et de l’environnement, mais aussi la direction générale du Climat de la Commission européenne.

Le Moci. Avez-vous réalisé votre Bilan Carbone en interne ?

J-L.D.P-G. Oui, absolument. Sur l’ensemble de nos activités et également sur nos produits et leur process de production ­– soit le scope 1 et le scope 2 –, et le scope 3 qui concerne à la fois la partie amont de nos fournisseurs et ensuite tous nos produits dans leur cycle d’utilisation d’usage.

Le Moci. Vous avez des fournisseurs partout dans le monde. Comment avez-vous fait pour obtenir leurs données en matière d’émissions de GES ? 

J-L.D.P-G. Il n’est pas envisageable, lorsque vous avez plusieurs milliers de fournisseurs, de faire la somme des toutes les émissions de tous les fournisseurs. Nous avons utilisé une méthodologie très sérieuse et validée dans le cadre du référentiel externe de SBTi, qui consiste à calculer par type de commodité, par exemple les métaux, l’électronique, mais aussi des fournitures non industrielles, tout ce qu’on appelle les achats indirects. Nous utilisons la base carbone mais aussi des outils développés par la direction des achats. Nous avons été capables de les quantifier et de bâtir des modèles raisonnables.

Comme nous contrôlons strictement nos volumes d’achat et nos projections d’achat dans les années à venir, nous avons pu nous engager sur ce que demande le SBTi, c’est-à-dire de faire -15 % de CO2 à l’horizon 2030 sur l’ensemble du scope 3 amont. Dans certaines zones, il sera difficile de diminuer de 15 %.  Si elles diminuent de 7 % ou 8 %, ce sera compensé par d’autres dans lesquelles nous pouvons réduire davantage.

Pour les grands fournisseurs, la récolte des données n’est pas un problème, c’est plus complexe pour des petites entreprises très spécialisées et proches de nos sites mondiaux, mais nous sommes capables de modéliser.

« Nous expliquons à nos fournisseurs que
le respect de ces engagements environnementaux est clé »

Le Moci. Proposez-vous un accompagnement à ces petites entreprises ?

J-L.D.P-G. Oui, bien sûr. Pour une petite entreprise, nous observons son effort à contribuer à cette baisse de 15 % des GES. Soit elle est totalement en ligne et à ce moment-là, elle nous le garantit et nous le certifions.

Nous pouvons également vérifier nous-mêmes grâce à un outil que nous avons développé il y a huit ans. Nous avons mis en place une certification développement durable qui inclut des modélisations de baisse de CO2 et nous permet de vérifier si les résultats qu’ils nous transmettent sont fiables.

Lorsque nous avons lancé cette méthodologie, nous avons réalisé des sondages à l’échelle mondiale. Il en est ressorti deux sources d’inquiétude matricielles. L’une, qui est géographique, correspond à l’Asie du Sud-Est, autrement dit l’Inde et un certain nombre de pays de l’Asean. Certains fournisseurs ne sont pas en ligne avec les engagements environnementaux. L’autre sujet d’attention est la chaîne de valeur de l’électronique. Il est tout à fait plausible qu’on arrive à avoir comme fournisseur de rang 2, 3 ou 4 les mêmes fournisseurs que la téléphonie, le gaming ou l’électroménager. Grâce à ce travail, l’écosystème de l’électronique devrait s’assainir petit à petit.

Le Moci. Concrètement que se passe-t-il si une entreprise ne diminue pas ces émissions ?

J-L.D.P-G. Nous accordons une année pour se mettre à niveau en prenant des mesures de redressement, de rectification et de correction sur des sujets environnementaux, mais aussi sociaux. Ça a été le cas, par exemple, de sociétés en Inde que nous avons auditées pendant la pandémie. Comme dans d’autres pays de la région, nous avons constaté une mauvaise utilisation de la consommation d’énergie et donc une source de réduction potentielle de CO2.

De même, il y a des marges d’amélioration en matière de gestion des déchets et de recyclabilité qu’il faut leur insuffler petit à petit. C’est un travail que l’on prend à bras-le-corps. Par ailleurs, nous expliquons à nos fournisseurs que le respect de ces engagements environnementaux est clé pour prolonger leur contrat.

Le Moci. Vous êtes-vous déjà séparés de fournisseurs ne jouant pas le jeu de la décarbonation ?

J-L.D.P-G. Oui, c’est arrivé. Mais j’ajouterais que ce n’est jamais un indicateur isolé. Un fournisseur vertueux en matière de RSE est souvent un fournisseur qui a des produits de qualité et une vraie force de vente.

Propos recueillis
par Sophie Creusillet

*Décarboner l’export- Un enjeu de compétitivité internationale. Magazine Le Moci n°2082, février-mars 2022. Consulter ce numéro en ligne en cliquant ICI.

Étiquettes : Commerce internationalDécarboner l'exportDéveloppement internationalJean-Louis Di Paola-GalloniLe MociValeo

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