Réunis à Prague le 7 mai, les dirigeants de l´Union européenne (UE) ont annoncé le lancement du « partenariat oriental ». Ce programme a pour objectifs de rapprocher les 27 de l´Arménie, de l´Azerbaïdjan, de la Biélorussie, de la Géorgie, de la Moldavie et de l´Ukraine.
Dans le cadre de ce partenariat, l´UE va aider financièrement ces six anciennes républiques soviétiques à mettre en œuvre une série de réformes politiques et économiques. A cette fin, la Commission européenne a prévu de débloquer 350 millions d´euros (en plus d´une enveloppe de 250 millions déjà approuvée) pour la période 2010-2013.
Si ces pays parviennent à mener à bien ces réformes, le partenariat oriental pourra être enrichi. « Cet approfondissement impliquera la signature de nouveaux accords d´association qui incluront des accords de libre-échange renforcés et globaux avec les pays qui souhaitent renforcer leurs relations et en sont capables, l´intégration graduelle dans l´économie de l´UE et la facilitation des déplacements vers l´UE », précise Bruxelles. Le partenariat oriental comporte également un important volet énergétique. Avec ses nouveaux alliés, l´UE souhaite diversifier et sécuriser ses sources d´énergies.
Ces démarches ne sont pas vues d´un très bon œil en Russie. A la veille de la réunion de Prague, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a reproché à l´UE de vouloir étendre sa « sphère d´influence », indique Le Monde.
Marine Aubonnet