Pour renforcer la compétitivité de son économie, le Maroc compte sur les investissements directs étrangers. La crise économique mondiale n´a pas remis en question cette stratégie, au contraire.
C´est ce qu´a expliqué au Moci le ministre de l’Industrie, du Commerce
et des Nouvelles technologies du Royaume, Ahmed Reda Chami lors d´une rencontre à Casablanca le 24 avril.
Le gouvernement marocain a identifié quatre secteurs clefs à développer en partenariat avec des acteurs étrangers : l´offshoring, l´automobile, l´aéronautique et le spatial ainsi que l´électronique. Conscient des problèmes de financements auxquels sont confrontés de nombreux investisseurs occidentaux, le ministère de l´Industrie a sollicité l´aide des banques marocaines. « Avec les trois principales banques du pays, nous nous sommes mis d´accord pour créer une ligne de crédit de 3 milliards de dirhams (environ 300 millions d´euros) dédiée à ces métiers », s´est félicité Admed Reda Chami.
Ce dispositif vient compléter d´autres mesures d´incitations aux investissements telles que le fonds Hassan II. Cette institution, créée en 1999, peut prendre en charge jusqu´à 10% des investissements réalisés dans l´industrie marocaine. Le Maroc a également créé plusieurs zones qui offrent, entre autres, des avantages fiscaux aux entreprises qui s´y installent. Dédiée à l´aéronautique, l´Aéropole de Nouasseur (à côté de Casablanca) va être agrandie de 120 hectares dans les mois prochains. L´Agence marocaine pour le développement des investissements (AMDI) sera chargée de promouvoir à l´international le Royaume. « Elle devrait voir le jour en juin », a précisé le ministre.
Marine Aubonnet