Pétrole : l’Arabie saoudite et la Russie ont annoncé le 6 septembre qu’ils prolongeraient leurs réductions volontaires de production et d’exportation de pétrole jusqu’en décembre au moins (800 000 b/j depuis juillet, qui s’ajoutent aux nouveaux quotas décidé par l’OPEP+ en avril). La nouvelle a poussé les prix du Brent au-dessus de 90 USD / Baril pour la première fois cette année, signale Oxford Economics. En conséquence, ce dernier a révisé à la hausse ses prévisions de prix du pétrole de fin d’année à 88 USD / baril et abaissé en même temps ses prévisions de croissance du PIB pour l’Arabie saoudite de 1,1 % à 0,4 % pour 2023.
Balkans : Olivier Becht se rendra en Serbie, en Macédoine du Nord et en Albanie, du 20 au 26 septembre prochain, selon le Quai d’Orsay. Ce déplacement du ministre délégué en charge du Commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger vise à renforcer le lien économique avec ces pays, dans la ligne du réengagement initié par le président de la République en 2019, lors de son déplacement dans les Balkans occidentaux.
Russie : le Conseil européen a décidé, le 13 septembre, de prolonger jusqu’au 15 mars 2024 les mesures de restrictions individuelles visant les personnes responsables de porter atteinte ou de menacer l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine. Les mesures restrictives existantes prévoient des restrictions de voyage pour les personnes physiques, le gel des avoirs et l’interdiction de mettre des fonds ou d’autres ressources économiques à la disposition des personnes et entités inscrites sur la liste. Les sanctions continueront de s’appliquer à près de 1 800 personnes et entités, dont beaucoup sont ciblées en réponse à l’agression militaire injustifiée et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine. Dans le cadre de l’examen des sanctions, le Conseil a également décidé de ne pas renouveler les inscriptions de quatre personnes. Pour en savoir plus, consultez le site du Trésor français consacré aux sanctions contre la Russie, incluant les liens vers les listes d’individus et entités visés : cliquez ICI.
Développement urbain bas carbone : c’est un marché en pleine croissance partout dans le monde : la construction durable et bas carbone. L‘urbanisation rapide à l’échelle mondiale signifie que l’équivalent de la ville de Paris est construit dans le monde tous les cinq jours, alors que le secteur de l’environnement bâti est déjà responsable de 37 % des émissions mondiales de gaz à effets de serre ! D’où l’urgence à promouvoir un développement urbain bas carbone. C’est ce que pense le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), qui vient de publier un rapport coréalisé avec le Yale Center for Ecosystems + Architecture (Yale CEA), proposant toute une série de solutions pour décarboner le secteur du bâtiment et de la construction et réduire les déchets qu’il génère. Publié dans le cadre de l’Alliance mondiale pour les bâtiments et la construction (GlobalABC), ce rapport s’intitule « Matériaux de construction et climat : Construire un nouvel avenir » et s’adresse aux aux décideurs politiques, ainsi qu’aux fabricants, aux architectes, aux promoteurs, aux ingénieurs, aux constructeurs et aux recycleurs. Son approche repose sur un triptyque à appliquer durant tout le processus de construction : éviter, changer améliorer. « Jusqu’à récemment, la plupart des bâtiments étaient construits à partir de matériaux locaux tels que la terre, la pierre, le bois et le bambou, souligne Sheila Aggarwal-Khan, directrice de la division de l’industrie et de l’économie du PNUE. Cependant, les matériaux modernes comme le béton et l’acier ne donnent souvent que l’illusion de la durabilité, finissant généralement dans des décharges tout en contribuant à une crise climatique croissante. »
Pour accéder au rapport (en anglais) : cliquez ICI.