Protectionnisme / Export : la France (encore) peu touchée
3 octobre 2019
Le constat d’une montée du protectionnisme n’est pas nouveau. Mais à l’heure du bras de fer commercial entre Washington et Pékin, le think tank La Fabrique de l’Industrie s’est penché fort opportunément sur les répercussions d’une hausse des barrières au commerce dans un ouvrage intitulée « La France est-elle exposée au risque protectionniste ? ». Présenté le 2 octobre au Club du Cepii (Centre d’études prospectives et d'informations internationales), cet ouvrage de plus de 70 pages sort au moment où l’Organisation mondiale du commerce (OMC) vient de réviser sa prévision de croissance des échanges de biens, de 2,6 % à 1,2 % en 2019. Or, selon l’OMC, ce serait l’Amérique du Nord et l’Asie qui trinqueraient (la croissance de leur commerce pourrait tomber en Amérique du Nord de 4,3 % en 2018 à 1,5 % en 2019 et de 3,8 % à 1,8 % en Asie). La France profite de l’intégration régionale Le continent européen serait moins touché, ce que corrobore l’étude de la Fabrique de l’Industrie. La raison principale est que l’Union européenne (UE), et donc la France, est « une des régions les plus insérées dans les chaînes de valeur mondiale », constatait l’économiste Anne-Sophie Alsif, co-auteure de l’ouvrage. En se fondant...
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