Dakar / Finance-cluster : le cluster Dakar Finance Cluster a été lancé officiellement le 17 décembre à Paris au siège du Medef. La création au Sénégal de ce cluster qui a vocation à rayonner dans la sous-région ouest-africaine est le fruit d’un travail de réflexion sur la finance en Afrique initié il y a deux ans par les membres du pôle de compétitivité Finance Innovation, créé par l’État français en 2007, dédié à l’accompagnement et à la croissance des projets innovants pour la compétitivité de l’industrie financière française. Co-présidé par Cheik Kanté, ministre sénégalais en charge du Plan Sénégal Emergent (PSE) et Christian de Boissieu, économiste, membre du Cercle des économistes, le cluster a pour objectif de fédérer l’écosystème sénégalais des start-up de la fintech. Les technologies fintech ont contribué à accroître l’inclusion financière en Afrique. Le paiement par téléphone mobile et les innovations dans la fintech s’imposent de plus en plus au Sénégal dans l’ensemble des services financiers.
Italie / Distribution : d’après une étude effectuée par le cabinet IRI, les marques de distributeur (MDD) gagnent des parts de marché en Italie au détriment des grande marque. « Il apparaît que l’élargissement des gammes et une plus forte segmentation des produits sont les deux moteurs du marché MDD italien, qui a su s’adapter plus vite et plus efficacement aux besoins des consommateurs ces dernières années », d’après le bulletin de décembre de l’Association mondiale des MDD. Les MDD auraient ainsi cru de 2 % pendant les neuf premiers mois de l’année, s’octroyant ainsi une part de 19,2 %. Principal raison de ce succès, l’essor des discounters. Les segments les plus porteurs sont les alicaments (+ 13,6 %), les gammes premium (+ 11,9 %) et les produits bio (+ 7,5 %).
Europe / Sucre : la production et donc les disponibilités pour l’exportation vont diminuer dans l’Union européenne (UE), a indiqué FranceAgriMer, après la tenue le 10 décembre de son Conseil spécialisé sur la filière sucrière, présidé par Eric Lainé. La Commission européenne a établi que la production de l’UE diminuerait en un an de trois millions de tonnes pour tomber à 18,4 millions en 2018, si bien que les exportations reculeraient de 30 % lors la campagne 2018-2019. S’agissant de la France, sa production s’établirait à moins de 5,2 millions de tonnes, contre 6,2 millions l’an dernier, et les exportations françaises de sucre en l’état s’élèveraient à 3,1 millions de tonnes, dont les deux tiers dans l’UE, et celles de produits sucrés à 0,8 million de tonnes.
UE / Brésil : l’organe d’appel de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a suivi le 13 décembre les arguments développés par l’Union européenne (UE) à l’encontre des mesures fiscales brésiliennes concernant l’industrie qui ne sont pas conformes aux règles de l’OMC, car ils favorisent les produits nationaux. Ces programmes fiscaux brésiliens désavantagent l’industrie automobile et les technologies de l’information et de la communication (TIC) de l’UE, en accordant des avantages fiscaux fondés sur le contenu local intégré dans les produits.
En conséquence de ce jugement, le Brésil, partenaire commercial important pour l’UE, devra mettre ses programmes fiscaux en conformité avec les règles de l’OMC « et supprimer sans délai les mesures interdites », précise un communiqué de la Commission européenne. Les machines et les appareils, les produits chimiques et les équipements de transport constituent l’essentiel des exportations de l’UE vers le Brésil. Toutefois, les politiques commerciales restrictives du Brésil ont entraîné une baisse des exportations de marchandises de l’UE vers le Brésil, passant d’un niveau record de 40 milliards d’euros en 2013 à 32,2 milliards d’euros en 2017.
Pour prolonger : rapport sur les mesures fiscales appliquées par le Brésil publié par l’organe d’appel de l’OMC
Monde / Assurance santé : les coûts des prestations de soins de santé devraient augmenter de 7,6 % dans le monde en 2019, selon l’enquête réalisée par la multinationale Willis Towers Watson, spécialisée dans la gestion des risques, le courtage en assurances et le conseil. Les 300 assureurs leaders mondiaux interrogés dans le cadre de l’enquête attribuent cette hausse au coût élevé de la technologie médicale ainsi qu’à la surconsommation et à la sur-prescription de services, tout en précisant que la flambée du prix des médicaments deviendra un facteur important au cours des cinq prochaines années.
Les plus faibles progressions sont attendues en Europe, avec 5 % de hausse en moyenne, tandis que les plus fortes sont prévues au Moyen-Orient et en Afrique, où les coûts devraient augmenter de 12,4 %. Aux États-Unis, la progression des frais des prestations de soins de santé devrait être légèrement moindre, passant de 8,7 % cette année à 7,9 % l’année prochaine. Dans le reste des pays de la région Amériques, les coûts devraient faiblir légèrement mais restent sur des niveaux à deux chiffres (10,7 % attendu en 2019, à comparer à 11 % en 2018). Les principaux points d’attention se portent notamment sur les marchés importants des frais de santé et où l’inflation, à un niveau déjà élevé, devrait encore augmenter en 2019 : Brésil, Chine, Inde, Mexique et Émirats arabes unis.