Entre 2009 et 2010, le nombre d´acquisitions faites par les pays émergents dans les pays développés est passé de 386 à 493, soit une augmentation de 28 %, trois fois supérieure à la croissance globale du marché du M&A (Mergers and Acquisitions) qui est de 9 %, rapporte une étude du cabinet de conseil A.T. Kearney. Sur la période 2002-2010, les entreprises acquéreuses issues des « turbo-économies » sont originaires pour 23,8 % d’Inde, 16 % de Chine (hors Hong Kong) et 11,7 % de Malaisie. Suivent l’Afrique du Sud (5,2 %), la Russie (5,1 %), les Emirats Arabes Unis (3 %) et le Brésil (2,8 %).
Les cibles des entreprises issues des pays émergents sont les Etats-Unis (23,9 %), la Grande Bretagne (13,5 %), Hong Kong (9 %), Singapour (8,5 %), l’Australie (7 %), l’Allemagne (6,6 %), le Canada (5,1 %) et la France (3,7 %). De l’autre côté, les entreprises des pays développés ciblent en priorité la Chine (24 %), suivie de loin par l’Inde (5,6 %) et le Brésil (5,3 %), pour leurs acquisitions, précise le rapport.