L´élevage français de chevaux se porte bien à l´export et les perspectives de développement sont nombreuses. C´est ce qui ressort de la réunion des professionnels de la filière, tenue à Boulogne-sur-Mer il y a quelques jours. Ainsi, l´Unic (Union nationale interprofessionnelle du cheval) et l´association des éleveurs France-Trait ont annoncé un projet d´exportation vers la Colombie, étalé sur trois ans. Il prévoit la livraison à la police du pays de 400 chevaux, dont les trois quarts de race « selle français » et le reste en chevaux de bâts.
Très offensive à l´export, l´Unic, qui se présente sur son site web comme « The French Horse Connection », signale des perspectives importantes à l´export pour la filière équine française en Amérique du sud. Dans un dossier spécial consacré à cette zone géographique l´Unic fait le point sur quatre pays : Argentine, Uruguay, Colombie et Equateur, où les « perspectives d´export pour la France dans les domaines liés à l´élevage et la génétique sont réelles ». La Colombie est ainsi un « marché porteur en génétique équine » (achat de reproductrices, importation de semences de qualité). D´autant plus que l´Unic a mené avec succès des démarches auprès des autorités colombiennes sur la réglementation en termes d´importation de semence congelée.
Le Japon, la Pologne aussi
D´autres contrats à l´export devraient être décrochés par les professionnels français. Des pourparlers sont en cours avec le Japon pour y livrer 60 chevaux de traits percherons et ardennais par mois pendant un an. La Pologne a également fait connaître son besoin de renouveler génétiquement son cheptel de travail et de boucherie. Des accords devraient porter sur une cinquantaine d´étalons ardennais en 2008.