L’administration brésilienne peine à mettre à exécution ses grands programmes d’infrastructures, dont pourtant le pays à un urgent besoin, et pas seulement à cause du Mondial 2014. Ainsi, selon des informations rapportées dans une enquête parue dans le Moci d’aujourd’hui, 19 septembre*, pas un seul projet de concession routière ou ferroviaire du Plan d’investissements en logistique (PIL) de 143 milliards de reals lancé en août 2012 n’a encore vu le jour un an après son lancement. C’était pourtant un projet présidentiel, lancée par Dilma Rousseff elle-même.
Les signaux d’alertes sont au rouge pour les chantiers liés à la coupe du monde de football de 2014 : alors que le projet de rénovation des stades est en retard mais pas hors des clous ( le moins avancé est celui de Curitaba à 71 %), seulement 30 % du programme de modernisation des aéroports liés spécifiquement à cet événement étaient réalisés à fin août…
Et ne parlons pas des espoirs français sur les TGV douchés : le sort du TGV Campinas-Sao Paulo-Rio de Janeiro a été reporté par gouvernement sans fixer de calendrier précis. Après l’annulation du projet du TGV argentin, la grande vitesse a décidément beaucoup de mal à prendre pied en Amérique du sud !
Seul secteur qui semble avancer : la concession des aéroports en vue de leur modernisation dans le cadre de partenariats public-privé. Fin octobre, on attend ainsi l’adjudication des concessions des aéroports de Galeão, l’aéroport international de Rio de Janeiro, et Confins à Belo Horizonte, capitale de l’Etat du Minas Gerais.
Daniel Solano
avec CG
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