Ils ont dit (gratuit) : M. Renzi, P. Gattaz, C. Javary

Matteo Renzi, Premier ministre italien : « Je partage vos objectifs stratégiques, mais il n’est pas judicieux de couper le dialogue avec Moscou ».
Déclaration qu’il aurait faite à ses homologues européens lors du dernier sommet de l’UE, le 21 octobre.
Lire au Sommaire de la Lettre confidentielle cette semaine : UE / Russie : Moscou échappe à de nouvelles sanctions grâce au lobbying italien

Pierre Gattaz, président du Medef : « La diplomatie économique, chère à Laurent Fabius, marche bien. Les ambassadeurs, avec leurs conseillers, ont fait de l’économie une priorité. Si on veut revoir de l’emploi en France, il faut de la vision, il faut exporter et se mondialiser. Innover, ça prend un peu temps, numériser aussi. Et, en Chine, il faut livrer en temps et en heure ».
Propos tenus, à l’occasion de la présentation, le 20 octobre à Paris, de son déplacement en Chine, à la tête d’une délégation de quarante personnes, du 24 au 28 octobre. Lire : Entreprises / Export : les objectifs de la première mission en Chine du président du Medef

Cyrille Javary, sinologue : « Voici quatre erreurs et cinq bonheurs qui peuvent aider à la réussite de votre voyage. Première erreur, la Chine n’est pas en Asie. C’est un monde en soi (…). Deuxième erreur, la Chine ne cherche pas à s’occidentaliser. Elle cherche simplement à retrouver, dans le concert des nations modernes, la place qui fut la sienne jusqu’au début du 19e siècle, lorsqu’elle produisait le tiers des richesse mondiales. Troisième erreur, la Chine n’est pas impérialiste.(…) Elle est née grande. Quatrième erreur, la Chine n’est pas communiste. Depuis 3 000 ans, elle gérée par un parti unique et gouvernée par un couple exécutif souverain / premier ministre, bâti sur le vieux modèle Ying-Yang. Les cinq bonheurs sont : la Chine est un pays ouvert et amical, (…) un pays inventif (…), un pays ritualisé (…), un grand pays, fier de son histoire et sa culture, particulièrement littéraire et poétique (…), et la Chine et la France ont un lien particulier que ne partage aucun autre pays du monde. Cela tient à l’estime particulière dont jouit la France dans l’esprit des Chinois ».
Propos tenus, à l’occasion de la présentation, le 20 octobre à Paris, du voyage de Pierre Gattaz, à la tête d’une délégation de quarante personnes, en Chine du 24 au 28 octobre. A cette occasion, l’expert de ChinePlus a remis au président du Medef un recueil de poèmes, évoquant ainsi l’anthologie de l’académicien François Cheng et lui recommandant de la lire dans l’avion, parce que montrer sa connaissance de poètes, comme Li Bai, suscite toujours « une sincère admiration ». Lire : Entreprises / Export : les objectifs de la première mission en Chine du président du Medef