Ils ont dit (accès libre) : I. Giordano, L. Fabius, M. Valls, F. Poivey

Isabelle Giordano, fédératrice du « Mieux se divertir » : « Nous allons travailler avec l’industrie du luxe, qui est très complémentaire. C’est une industrie qui veut accroître sa dimension culturelle et le monde de la culture peut accroître sa dimension industrielle. Ensemble, il faut se déployer dans les marchés émergents, l’Asie et l’Amérique latine. Il faudrait trouver deux ou trois moments forts dans l’année dans des lieux spéciaux où l’on pourrait mieux vendre notre savoir-faire ».
Extrait d’une interview de la directrice générale d’Unifrance Films, récemment nommée fédératrice de la Famille de produits « Mieux se divertir » à l’export, publiée le 01/02/2015 par lefigaro.fr.

Laurent Fabius, MAEDI : « Enfin, puisqu’on nous incite – si j’ai bien compris – à modifier notre attitude à l’égard de la Russie et de l’Iran et que l’on nous dit que nous ne discuterions pas avec ces pays, je voudrais dire simplement les choses et dresser les constats tels qu’ils sont : je rencontre fréquemment mes homologues, que ce soit mon homologue russe, M. Lavrov, avec lequel j’étais encore mercredi dernier à Berlin, que ce soit mon homologue M. Zarif que je vois régulièrement. Lorsque l’on évoque ces deux pays, je confirme que nous cherchons à les impliquer dans nos efforts pour la paix et la sécurité sans jamais renier nos valeurs. Mais il leur revient aussi – puisque l’on cite la Russie et l’Iran – de montrer qu’ils sont effectivement prêts à aller dans ce sens. À cet égard, les événements les plus récents, qu’il s’agisse du Yémen pour l’un ou de l’Ukraine pour l’autre, sont plus que préoccupants.»
Extrait de sa déclaration aux journalistes, évoquant sa politique étrangère à l’égard de la Russie et de l’Iran,  lors de ses vœux à la presse, le 26 janvier 2015.

Manuel Valls, Premier ministre : « Ce partenariat exemplaire [dans l’aéronautique], nous devons le poursuivre dans de nombreux secteurs comme la santé, le développement urbain durable, c’est-à-dire la ville du futur, les services financiers bien évidemment ». Il doit être également développé dans d’autres secteurs d’excellence française, comme l’agroalimentaire. « Je pense à la charcuterie, aux vins, à la filière laitière dont les débouchés sont très importants en Chine ».
Extrait de sa déclaration faite le 30 janvier devant les acteurs économiques chinois dans le cadre de sa visite officielle de trois jours en Chine au cours de laquelle Manuel Valls a visité l’usine d’assemblage des A320 d’Airbus, à Tianjin.

Florence Poivey, présidente de la FPC : « Entre l’extraction de pétrole brut et la vente d’une pièce plastique, il existe toute une chaîne de valeur. Notre Baromètre des matières plastiques indique que les acteurs en amont de notre industrie captent l’essentiel de la baisse du brut et ne la répercutent que très partiellement, en la décalant dans le temps, contrairement aux hausses. Nous ne sommes pas en mesure de garantir une répercussion sensible et durable sur nos prix de vente, d’autant que le prix du pétrole résulte de nombreux facteurs conjoncturels sur lesquels nous n’avons aucune visibilité à long terme. Certains indicateurs prévoient une hausse du prix du brut dès cette année ! ».
Déclaration de la présidente de la Fédération de la plasturgie et des composites (FPC) dans un communiqué du 27 janvier, en appui d’une revendication de cette fédération en faveur de l’indexation des contrats de vente des plasturgistes sur le prix des matières plastiques, dans une démarche de véritable partenariat avec leurs clients. Un indicateur que la chute des cours du pétrole commence à susciter des pressions à la baisse des prix dans un certain nombre de filières industrielles.