Si la première visite d’Etat en Inde du président François Hollande n’a pas été marquée par de grandes annonces de contrats, elle n’en a pas moins comporté un volet économique marqué.
A Mumbay (ex Bombay), le président français a ainsi prononcé un discours devant les milieux d’affaires français et indiens où il ne s’est pas contenté de rappeler sa volonté d’élargir le partenariat stratégique noué avec ce pays à des secteurs comme la recherche, l’éducation ou la culture. Il a aussi posé quelques axes d’actions sur lesquels son gouvernement souhaitait orienter son soutien aux entreprises françaises dans ce pays. En commençant par un appel du pied aux grands groupes pour qu’ils amènent dans leur sillage des PME : « Je suis conscient que ce ne sont pas seulement les grandes entreprises françaises qui doivent venir en Inde (…) Ce sont aussi les PME, c’est-à-dire des entreprises de taille moyenne qui doivent faire le choix, si elles sont bien accompagnées par les grandes, de venir partager leur technologie » a-t-il notamment déclaré.
Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, qui a repris la cause du portage des PME par les grands groupes à l’international, a dû apprécier. Surtout que le discours était prononcé devant Paul Hermelin, le P-dg de Capgémini que la ministre avait reçu à Paris juste avant la visite officielle. Paul Hermelin, qui préside depuis 2011 le conseil France-Inde de Medef international et menait la délégation de 47 chefs de grandes entreprises organisée par l’organisation patronale, dont la quasi-totalité du CAC 40…
Pour prolonger
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France / Inde (2) : entre Fabius et Bricq, une diplomatie économique à plusieurs facettes
France-Inde (3) : les secteurs prioritaires de Paris