On pensait que la phase des études d’évaluation des dispositifs d’accompagnement des entreprises à l’international s’était terminée -au moins pour un temps- avec le Comité interministériel de modernisation de l’action publique (Cimap) du 17 juillet, c’était aller un peu vite en besogne. Fleur Pellerin vient tout juste de lancer la sienne.
La ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique a mandaté la DGCIS (Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services) pour établir un état des lieux des dispositifs d’accompagnement des PME innovantes à l’international, il est vrai foisonnant en France, entre ceux de l’Etat, ceux des collectivités territoriales -régions, départements, voire grandes villes-, ceux des pôles de compétitivité ou encore ceux des chambres de commerce.
Le pilote de cette étude est Romain Sergent, un fonctionnaire du bureau des partenariats internationaux de la DGCIS, qui a commencé son enquête début septembre. Observation d’un bon connaisseur du microcosme du commerce extérieur français : « Il n’y a pas un ministère du Commerce extérieur pour se charger de ce genre de travail ? ».
Question qui ne manque pas de pertinence à l’heure du choc de simplification. Sans compter que l’on attend encore la concrétisation du premier projet de maison de l’international pilote -celle de San Francisco, en partenariat avec Ubifrance et la région francilienne- que la ministres avait lancé, en accord avec sa collègue Nicole Bricq, après les assises de l’entrepreneuriat*. Le blocage viendrait du manque de ressources budgétaires.
C.G