Dans sa livraison du 25 mars, le site d’information Euractiv explique que le ministre
français délégué au Développement, Pascal Canfin, ancien eurodéputé Vert,
« entend faire » de l’Agence française de développement (AFD)
« un établissement exemplaire en termes de transparence et de respect de
l’environnement » et que l’AFD, le bras financier du gouvernement en matière d’aide au développement, devra prendre dorénavant ses décisions en
tenant compte de « cinq critères : l’investissement dans des modes de
production et de consommation « responsables », la lutte contre la pauvreté,
contre les inégalités, la biodiversité et le changement climatique ».
Cette approche n’est pas sans soulever quelques problèmes opérationnels. Bernard
Esnouf, directeur du département du pilotage stratégique et de la prospective à
l’AFD, avoue ainsi dans le même article que « nous ne pouvons pas imposer des oukases à des partenaires au
développement souverains et indépendants ». En outre, les investissements dans les
énergies renouvelables n’ont pas la même rentabilité que dans les énergies
fossiles.
Néanmoins, la nouvelle méthodologie, en cours
d’expérimentation de l’AFD, précise Euractiv, « fera l’objet d’un premier
bilan d’étape, jeudi 28 mars, et devrait être opérationnelle d’ici la fin de
l’année 2013 ».
F. P