Les Cahiers du Cian / Le Digital en Afrique : L’Afrique a le vent en poupe. En voici une nouvelle illustration avec le lancement par les éditions Michel Lafon des » Cahiers du Cian « , une collection créée par la Conseil français des investisseurs en Afrique (le Cian, par ailleurs, partenaire du Moci*). Confié à un spécialiste des télécommunications et de l’innovation en Europe et en Afrique, Jean-Michel Huet, associé du cabinet BearingPoint, le premier cahier, sous le titre » le Digital en Afrique** « , fait le point sur les grandes avancées ou sauts technologiques que le continent connaît dans les télécommunications, les services financiers mobiles, l’e-commerce, l’e-gouvernement et l’économie des plateformes collaboratives. Préfacé par Stéphane Richard, le P-dg d’Orange, l’ouvrage, à travers des analyses, des études de cas et des témoignages, rend compte de la grande effervescence et des progrès significatifs apportées par les nouvelles technologies en matière de santé, d’éducation ou d’inclusion financière. L’Afrique n’est pas seulement suiveur, elle génère aussi ses propos solutions au quotidien. Comme le rappelle dans la conclusion, Jean-Michel Huet, « le digital n’est pas une fin mais un support à ce développement. En réduisant les coûts transactionnels, il permet de réduire l’écart entre les populations africaines ayant accès à Internet et celles d’Europe ou des États-Unis ».
*Le Moci publie tous les ans le rapport du Cian, avec, notamment, son baromètre de l’environnement des affaires en Afrique
Rapport CIAN 2017 : Les entreprises françaises & l’Afrique
** Parution : mars 2017, 204 pages environ, prix public : 20 euros (France TTC).
Paris 2024 / Lima : le nouveau président Emmanuel Macron compte mouiller sa chemise pour le sprint final de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques d’été de 2024 dans la dernière ligne droite face à sa seule rivale restée en lice, Los Angeles. Non seulement à peine investi officiellement dans ses nouvelles fonctions, il a reçu à l’Elysée, le 16 mai pour un petit déjeuner, les membres de la commission du Comité international Olympique (CIO) en visite à Paris, mais il a annoncé qu’il serait personnellement présent à Lima, au Pérou, le 13 septembre pour le vote de l’attribution des JO 2024.
Jordanie / Synchrotron : La France a salué l’inauguration, le 16 mai en Jordanie, du centre international de rayonnement synchrotron pour les sciences expérimentales et appliquées au Moyen-Orient (SESAME), auquel le centre national de la recherche scientifique (CNRS) a participé, en cédant du matériel scientifique et en formant plusieurs personnels à l’exploitation du synchrotron. Premier accélérateur de particules entièrement alimenté par l’énergie solaire, ce centre de recherches international réunira des scientifiques de plusieurs pays, dont Chypre, l’Égypte, Israël, l’Iran, la Jordanie, le Pakistan, les Territoires palestiniens et la Turquie.
Automobile / Brexit : dans un communiqué de presse en date du 16 mai, la Fédération internationale de la robotique (IFR) estime que la décision du Royaume-Uni de sortir de l’Union européenne pourrait avoir un impact sur les investissements des constructeurs automobiles étrangers, tels que Toyota, Nissan et Honda, qui exportent plus des trois quarts de leurs véhicules construits en Grande-Bretagne, essentiellement vers d’autres pays européens. « S’ils devaient payer des frais de douanes, ils pourraient décider de produire ailleurs qu’au Royaume-Uni. Nous supposons cependant que le gouvernement britannique développera des règlements et des mesures de soutien pour éviter cela », indique prudemment l’IFR, qui note encore que « des annonces fréquentes sont faites au sujet de plans d’investissements concernant les capacités d’expansion et la modernisation par les entreprises automobiles étrangères et locales ». Selon la fédération internationale, « le développement des installations de robots au cours des prochaines années dépend de la question « si et quand » ces projets seront réellement mis en œuvre dans le pays ». L’IFR pense, toutefois, que « les investissements prévus par les fabricants locaux vont probablement aller de l’avant et que la modernisation, ainsi que le renforcement de leur compétitivité globale, continueront avec la même vigueur ». La fédération, qui est installée en Allemagne à Francfort, observe encore, dans le World Robotics Report 2016, que « la France bat la Grande Bretagne dans la course à la robotisation dans le secteur automobile », le nombre de robots installés dans ce secteur y ayant augmenté de 22 % pour atteindre 1 400 unités, contre + 7 % à 700 unités au Royaume-Uni. Avec une densité de 940 unités pour 10 000 travailleurs, la France occupe ainsi la 2ème place dans l’Union européenne, derrière l’Allemagne, avec 1 147 unités, alors que le Royaume-Uni ne pointe qu’à la 10ème place avec 606 unités. Pour plus d’informations : International Federation of Robotics c/o VDMA, Tél. : : +49 69 6603-1697, Internet: www.ifr.org
Inter Beaujolais / Sopexa : l’interprofession du beaujolais vient de confier à Sopexa des campagnes de communication des vins et crus du beaujolais au Japon, à Hong Kong, aux États-Unis et au Canada ainsi qu’un programme dédié au beaujolais Nouveau au Japon, a indiqué l’agence de marketing agroalimentaire, dans un communiqué du 10 mai. En Amérique du Nord, l’objectif est au Québec d’élargir la cible de consommateurs, notamment parmi les millenials, et d’y obtenir un référencement plus important dans les points de vente, et aux États-Unis, de concrétiser la curiosité des consommateurs par des ventes et une implantation durable. A Hong-Kong, il s’agit de mettre en valeur les crus régionaux et d’y sensibiliser des connaisseurs fins et exigeants connaisseurs. Enfin au Japon, il s’agit notamment de faire émerger les crus, dont la notoriété est jusqu’à présent éclipsée par le succès obtenu depuis 20 ans dans l’archipel par le beaujolais Nouveau.
Lait infantile / Chine : «Aujourd’hui, le marché du lait infantile est largement dominé par la Chine, avec des volumes de consommation de lait infantile supérieurs à ceux de l’Europe et des États-Unis en 2015, et un taux de croissance annuel moyen de plus de 10 % entre 2010 et 2016 », explique la société de conseil Alcimed. Cette tendance se serait ainsi amplifiée ces dernières années pour deux raisons : la croissance du taux de natalité depuis l’abolition de la politique de l’enfant unique initiée en 2013 et les gains de pouvoir d’achat de la classe moyenne. Cette évolution, dont ont su tirer profit les industriels européens et nord-américains sur fond de crises sanitaires ayant détourné les consommateurs chinois de leurs produits nationaux, risque très rapidement d’être freinée par la politique d’incitation à l’allaitement, mise en place depuis quelques années (objectif : un taux d’allaitement maternel de 50 % d’ici 2020, contre 20 % en 2008) et la nouvelle règlementation, visant à mieux contrôler la qualité des produits, consolider le marché intérieur, en limitant les importations de lait infantile, favoriser les concentrations et renforcer les marques nationales comme Mengniu, au détriment des marques européennes en particulier.