French Touch Conference / Paris : la French Touch Conference, événement new-yorkais dédié à la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation française où s’étaient rendus notamment Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’Économie, et la secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire, lance sa première édition parisienne le 14 juin dans les locaux du 9ème arrondissement de l’espace de co-working WeWork. Cette manifestation, créée il y a 3 ans par l’entrepreneur français Gaël Duval, fondateur du site comparateur de services Jechange.fr, vise à favoriser l’interaction entre les écosystèmes français et internationaux. Lire également dans la LC d’aujourd’hui : Entreprise / International : pourquoi « La French Touch Conference » à Paris
VIE / Normandie : à l’occasion d’une visioconférence organisée le 25 avril depuis Caen avec sept jeunes Normands en mission de volontariat international en entreprise (V.I.E), le président de la Région Normandie, Hervé Morin, a annoncé un renforcement de la politique de promotion du V.I.E avec une enveloppe de subvention de 500 000 euros en 2017 appelée à doubler d’ici à 2019. La région normande finance ainsi déjà une centaine de jeunes volontaires en mission pour 50 entreprises dans 30 pays. Sa subvention prend en charge 50 % des indemnités mensuelles versées aux V.I.E pour un premier contrat (25 % pour un nouveau contrat s’il s’agit de la même entreprise). Elle veut désormais développer la formule auprès des très petites entreprises (TPE) et PME en proposant des V.I.E à temps partagé. A cette fin, l’Agence de développement pour la Normandie (ADN) va proposer de prendre en charge la gestion administrative des recrutements. Une campagne de communication est prévue pour faire connaître cette nouvelle opportunité aux entreprises.
Pour prolonger : Guide 2017 des aides à l’export pour les PME & ETI.
Export / ANIA : l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA) veut changer de braquet à l’export. Elle vient de lancer deux nouveaux projets « de grande envergure pour faire gagner la France à l’international », en s’appuyant sur des partenariats avec Sopexa et Business France. Le premier projet, piloté par le service export de l’Ania et s’appuyant sur l’expertise de Sopexa, est un programme « inédit » d’accompagnement des industries alimentaires en Chine sur deux ans, mêlant actions sur des salons, rencontres d’acheteurs, et promotion ciblée de produits. Ce programme sera évalué par le cabinet Occurrence. Le deuxième projet consiste en la création d’un « Club export agroalimentaire » avec Business France : visant à favoriser mutualisation des informations, prospection et détection de nouveaux marchés via une plateforme d’échange, il sera présidé par Catherine Chavrier, directrice International de la coopérative Eclor, qui était aussi jusqu’à présent la fédératrice de la Famille de produits prioritaires du Commerce extérieur « Mieux se nourrir ». Nous reviendrons en détails sur cette nouvelle stratégie dans notre prochaine édition de la Lettre Confidentielle.
Essec Business School / Maroc : l’école de commerce poursuit son développement international en s’implantant au Maroc pour rayonner sur le continent africain. Inauguré le 21 avril, le nouveau campus ESSEC Afrique-Atlantique, situé à Rabat, accueillera dès la rentrée prochaine des étudiants du Global BBA, des participants aux programmes de formation continue, ainsi que des étudiants de la Grande École.
FICT / Sial Toronto : la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict) va conduire une délégation de neuf entreprises au Sial Toronto du 2 au 4 mai. Alors que l’export ne représente que 6 % du chiffre d’affaires de la profession et le marché canadien 1 % des livraisons tricolores à l’international, la fédération entend mettre en place une stratégie collective avant la mise en vigueur du Ceta, l’accord de libre-échange signé en novembre dernier par Ottawa et Bruxelles. Le marché canadien représente 567 millions d’euros d’importation de charcuteries, mais l’Union européenne ne pèse que 26 millions d’euros, avec une forte présence italienne (18 millions d’euros). Les opportunités sont donc réelles pour la France, dont 35 entreprises de charcuteries sont, pour l’instant, agréées par le Canada. Les neuf entreprises qui seront présentes sur le pavillon de la Fict sont : Arnaud (87) (conserves de pâtés et terrines), Aubret (44) (lardons, poitrine, etc.), Bazin (70), (saucisse de Morteau et de Montbéliard, etc.), Brunet (65) (conserves de pâtés et terrines), Chambost (69) (saucisses sèches et saucissons secs), Groupe Popy (38) (andouillettes, boudin noir et boudin blanc, etc.), Ste Metzger Muller (67) (tourte à la viande, knack, etc.), Pierre Oteiza (64) (jambon de Bayonne, chorizo basque, etc.) et Tallec (29) (jambon cuit à l’ancienne, terrine de campagne, pâté). Lire aussi l’article de la LC du 13 avril : Agroalimentaire / Présidentielle : les producteurs de charcuterie interpellent les candidats sur l’export.