France / Chine-Corée : pendant trois jours, du 20 au 22 septembre, le secrétaire d’État à l’Économie Benjamin Griveaux est en Asie. À son arrivée en Chine, il se rendra à Tianjin pour assister à l’inauguration du centre de finition pour l’A330 de l’avionneur Airbus et s’entretenir avec Lin Nianxiu, vice-président de la NDRC (National Development and Reform Commission). Il rejoindra, en fin d’après-midi, Pékin. À l’occasion de ce premier déplacement d’un membre du gouvernement Philippe à Pékin, Benjamin Griveaux s’entretiendra avec Xiao Jie, le ministre chinois des Finances et ira à la rencontre de la communauté d’affaires française. Le lendemain matin, lors d’un petit-déjeuner, il rencontrera des entrepreneurs français du French Tech Hub de Pékin ainsi que les dirigeants de l’entreprise chinoise de vente en ligne de produits électroniques JD.com, dont le siège est situé dans la capitale chinoise, et des responsables du groupe d’ingénierie industrielle français Fives. Le secrétaire d’État s’envolera ensuite pour Séoul où il dînera le soir même avec les représentants de la communauté économique française. Le lendemain, le 22 septembre, il rencontrera le Premier ministre coréen Nak-Yon Lee, lors de la 7ème édition de l’Asia Europe Meeting (ASEM), la réunion des ministres de l’Économie du Dialogue Asie-Europe qui se tient à Séoul du 21 au 22 septembre. À cette occasion, le secrétaire d’État s’entretiendra avec le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’énergie de Corée Ungyu Paik. Il participera également à un déjeuner sur l’attractivité avec des entreprises et des grands groupes coréens. En fin après-midi, il ira à la rencontre des volontaires internationaux en entreprise (V.I.E) et des jeunes entrepreneurs français en Corée avant de visiter un incubateur coréen et d’assister dans la soirée à une présentation du French Tech Hub de Séoul. « Ce déplacement, indique un communiqué de Bercy, vise autant à mettre en valeur la vivacité des acteurs économiques français en Asie qu’à développer l’attractivité de la France ».
Naval / Australie : la France sera en force au salon Pacific qui se tiendra à Sydney du 3 au 5 octobre. « Cette forte présence est une bonne illustration de l’ambition du partenariat stratégique qui existait entre la France et l’Australie depuis 2012, ratifiée dans le domaine naval le 26 avril 2016, lorsque la proposition française de remplacement de 12 sous-marins Collins a été sélectionnée, un contrat qui reliera nos pays pour les cinquante prochaines années », précise, dans un communiqué du 19 septembre, Hervé Guillou, P-dg de Naval Group et président du Groupement des industries de construction et activités navales (Gican). Le pavillon français comprendra 21 exposants : Aubert & Duval, Bureau Véritas, Diginext, Eca Group, Euronaval, Euro Torp, Fouré Lagadec, Groupe Fiva, Howden Solyvent-Ventec, Jeumot Electric, Johnson Controls, Lacroix, Minerva Issartel, Naval Group, Predict, Safran Electronics & Defense, Schneider Electric, Segula Technologies, SLCE Watermakers, Sofresud, Streamwide. Organisateur depuis 50 ans d’Euronaval, leader mondial des salons de l’industrie navale de défense et de sécurité-sûreté maritime, le Gican se présente comme le fédérateur de l’industrie navale française.
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Estonie / France : l’Estonie est le pays membre de la zone euro, voire de l’Union européenne (UE), ayant mis en place l’organisation la plus achevée en matière de « e-gouvernement» et de « e-administration», en d’autres termes la digitalisation de la plupart des démarches administratives et des services publics. On parle même de « paradis du tout-numérique » pour reprendre le titre d’un quotidien français à grand tirage, un paradis dont veut s’inspirer le nouveau gouvernement français. Alors que l’Estonie, qui assure jusqu’en décembre la présidence de l’UE et prépare un grand Sommet numérique européen pour le 29 septembre, c’est donc logiquement à Tallin que s’est rendu le secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, les 13 et 14 septembre pour son premier déplacement à l’étranger.
Port d’Anvers / Trafic : après des années de records absolus, le port d’Anvers poursuit sa croissance dans tous ses domaines d’activité (conteneurs, marchandises en vrac…). Le port belge a traité au cours des six premiers mois de l’année 111,4 millions de tonnes de fret, soit une hausse de 2,8 % par rapport à la même période de l’année précédente. Le trafic conteneurs a enregistré une croissance de 2,5 % à 61,3 millions de tonnes traitées. En EVP (équivalent vingt pieds), le trafic conteneurs a progressé de 1,9 % à 5,1 millions d’EVP. Le vrac liquide en hausse de 1,8 % a totalisé 36,04 millions de tonnes. Les marchandises diverses ont également connu une rapide croissance par rapport à la même période de l’année dernière. À la fin du mois de juin, le chiffre s’établissait à 5,4 millions de tonnes, soit une croissance de 13 %. Avec une hausse de 17,6 % par rapport à 2016, l’acier a connu une augmentation encore plus forte. Si la croissance des importations a été particulièrement forte (24,4 %), notamment grâce à l’augmentation des volumes en provenance de l’Inde, les exportations ont pour leur part progressé de 8,8 %. Le trafic roulier (Ro/Ro) a également enregistré une croissance particulièrement forte, +9,2 % à 2 563 466 tonnes. Le nombre de véhicules automobiles traités a progressé de 5 % à 651 363 unités.
Lire à cet égard notre Dossier Spécial maritime 2017 : les ports face aux enjeux de compétitivité