Le pragmatisme prévaut quant au mode opératoire de Bretagne commerce international (BCI), qui n’exclut a priori aucun acteur : Vincent Chamaret, son directeur général, estime ainsi qu’à côté des organisations publiques ou travaillant sous contrat d’un ministère, comme Ubifrance ou Sopexa, « les privés ont un rôle à jouer ». Des propos qui devraient réjouir l’OSCI, qui regroupe les sociétés privées d’accompagnement à l’international (SAI), qui s’était inquiétée de sa mise à l’écart dans la nouvelle stratégie export (voir la LC n° 38 du 13 décembre 2012). BCI opère dans 60 pays avec plus de 90 relais privés et publics, dont des bureaux d’Ubifrance. « Nous souhaitons que l’agence publique dispose, comme c’est de plus en plus le cas, de personnel local et permanent, parlant aussi le français, pour assurer un relais efficace entre France et étranger », souligne Vincent Chamaret. Par ailleurs, affirme ce dernier « si la Bretagne a parfois été pionnière sur certains salons dans le monde, généralement nous nous rangeons sous la bannière d’Ubifrance et de Sopexa, ce qui démontre notre parfaite coopération avec tous les partenaires du commerce extérieur ». Ainsi en 2011, sur 39 salons au programme de BCI, 26 faisaient l’objet de Pavillons France, dont 19 montés par Ubifrance et 7 sous l’égide de Sopexa.