Les principaux relais de l’industrie automobile, de part et d’autre de l’Atlantique, ont profité du 5e round de négociations, du 19 au 23 mai à Arlington, pour réaffirmer leur « ferme soutien à un chapitre automobile ambitieux » dans un accord commercial UE/États-Unis.
L’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), l’American automotive policy council (AAPC) et l’Alliance of automobile manufacturers, ont à cet effet annoncé que les deux principaux centres de recherche sur la sécurité routière aux États-Unis et en Europe étaient dans la deuxième phase d’une étude visant à évaluer si les véhicules automobiles fabriqués, en conformité avec les exigences réglementaires de l’UE ou des États-Unis, offraient des performances sensiblement équivalentes en matière de sécurité.
Pour ces associations, les avantages d’un accord ne pourront être atteints si la convergence réglementaire n’est pas suffisante. Avec cet objectif, elles œuvrent toutes trois, depuis le lancement des négociations, à harmoniser leur position tout en démontrant que les performances en termes de sécurité sont « essentiellement équivalentes».
Le commerce automobile représente 10% du total des échanges transatlantiques. Ensemble, l’UE et les États-Unis représentent 32% de la production mondiale et 35% des ventes mondiales d’automobiles.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles