Les dockers ne sont pas moins puissants qu’en France. Toujours sur la Méditerranée, non pas à Marseille mais à Tanger, ils ont démontré leur force, « jusqu’à ce que les pressions soient suffisamment fortes, pour ne pas dire dissuasives, de la part de l’Etat marocain pour qu’ils cessent leur mouvement de grève dans le grand port de TangerMed », confie un opérateur économique. Les syndicats sont encore en pointe, au moment où Renault, qui a commencé à produire dans la cité du nord du Maroc, se plaint du manque de qualification de la main d’œuvre locale, qui entraîne un fort taux de rotation du aux demandes exponentielles des employés en matière de rémunérations. « Inévitablement, estime l’interlocuteur de la Lettre confidentielle, les salaires vont s’envoler ».