Chine : le découplage entre l’économie chinoise et les économies occidentales, poussé par les États-Unis, a la vie dure ! Le fort ralentissement de l’économie chinoise inquiète en effet ses partenaires commerciaux, et notamment ses grands fournisseurs. « La Chine est la principale destination des exportations pour près de 40 économies, donc lorsque ses consommateurs ne dépensent pas et que les entreprises hésitent à investir, les retombées sont généralisées » constate Bloomberg dans la dernière livraison de sa newsletter Supply Lines, le 28 août. D’après les statistiques du FMI pour 2022, si les États-Unis demeurent le premier importateurs mondial (3246 milliards de dollars), la Chine est le deuxième marché mondial d’importation (2715 Md USD), loin devant le 3ème, l’Allemagne (1564 Md USD). Parmi les partenaires exposés au recul des achats chinois, les États-Unis et le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et plusieurs autres grands exportateurs européens comme la France ou l’Italie, et bien sûr de nombreux pays asiatiques, dont le Japon et la Corée du Sud. Signe des temps, le constructeur d’engins de chantier américain Caterpillar, dont les ventes en Chine avaient été boostées par le boom du marché de la construction, a récemment indiqué que la chute de ses ventes étaient pires que ce qu’il anticipait il y a trois mois, confirmant que la part de la Chine dans son chiffre d’affaires mondial serait cette année largement inférieure au 10 % habituels.
Arabie Saoudite : le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, a lancé le 20 août un fonds de 750 millions de riyals saoudiens (200 millions de dollars) destiné à des investissements précoces dans des entreprises de haute technologie locales et internationales. Il s’intègre dans une stratégie visant à soutenir le développement des activités de la King Abdullah University of Science and Technology en accélérant la transformation des résultats des recherche en projets innovants, dans les domaines prioritaires du plan de diversification économique Vision 2030. Les secteurs qui seront privilégiés sont la santé et le bien-être, le développement durable, le leadership énergétique et industriel, l’économie du futur. D’après Oxford Economics, la diversification de l’économie saoudienne est d’ores et déjà engagée : le cabinet de recherche économique britannique estime que la croissance du PIB non pétrolier saoudien atteindra 4,3 % en 2023, et 3,8 % par an en moyenne au cours des dix prochaines années.
Suisse : la France figure en 2ème position, derrière l’Italie, dans le top 10 des destinations des voyageurs suisses publié en août par l’application Visited App. Elle devance l’Allemagne (3ème), l’Espagne (4ème) et le Royaume-Uni (5ème) dans un top 10 très européen. Seul pays non-européen présent dans ce classement, les États-Unis, 7ème.