Manuel Valls, Premier ministre : « (…) Et les efforts que nous faisons sur la réduction de nos déficits, sur nos réformes structurelles, sur la compétitivité des entreprises, sur le coût du travail, ne doivent pas être balayés par un niveau trop élevé de l’euro. Il est aujourd’hui 10 % plus cher qu’à l’été 2012 ; ce qui évidemment pèse sur nos exportations (…) La Banque centrale européenne mène une politique monétaire moins expansionniste que ses consœurs américaine, anglaise ou japonaise. Et c’est dans la zone euro que la reprise économique est la moins vigoureuse. ».
Extrait du discours de politique générale délivré le 8 avril à l’Assemblée nationale, en séance publique.
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international : « L’objectif est clair : davantage d’efficacité, c’est-à-dire de meilleurs résultats pour notre économie et pour l’emploi. Le commerce extérieur et le tourisme sont des priorités et ils relèvent désormais du Quai d’Orsay. La division de nos réseaux a été souvent critiquée, notamment par la Cour des comptes et plusieurs de mes prédécesseurs. Avec un organigramme simplifié, nous serons plus efficaces. Bien entendu, nos ambassadeurs continueront de remplir leurs autres missions : nous n’allons pas abandonner nos responsabilités en matière de paix et de sécurité, en matière de culture, d’éducation ou de coopération scientifique. Et Bercy jouera tout son rôle. Mais il y aura une plus grande cohérence entre les diverses missions qui contribuent au rayonnement de la France. »
Extrait d’une interview aux quotidien Les Echos du 8 avril, en ligne sur le site du ministère, répondant à la question de l’avantage qu’il compte tirer de l’élargissement de ses compétences au Commerce extérieur.
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international : « Nous travaillerons, bien sûr, avec le ministère de l’Économie. La dualité des réseaux — Bercy-Quai d’Orsay — a été souvent critiquée dans le passé, comme source de difficultés. On ne peut pas parler à longueur de temps de simplification et ne pas réaliser les réformes en ce sens ».
Extrait d’une interview publiée sur le site du Parisien.fr le 5 avril et mise en ligne sur le site du Ministère.
Claude Samson, président d’Afilog : « Nous sommes à la croisée de plusieurs ministères (Écologie, développement durable et énergie ; Économie, redressement productif et numérique ; Aménagement du territoire ; Travail, emploi et dialogue social …) avec des interlocuteurs inégalement conscients des enjeux. La création d’une délégation interministérielle dédiée à la logistique faisait partie des 5 propositions d’Afilog faites aux candidats à la présidentielle. La nomination d’un secrétaire d’état au transport et à la logistique serait un vrai signe de la prise en compte par les pouvoirs publics de la transversalité de cette activité qui s’industrialise.»
Communiqué diffusé le 7 avril par l’Association française de la logistique (Afilog).
Bernard Boidin, secrétaire général du Syndicat des agents du commerce extérieur (affilié à Force ouvrière) : « Le réseau n’y est pas du tout favorable (…) ». Les agents du commerce extérieur « ne sont pas des diplomates (…) Nous sommes des agents économiques, des gens de terrain au service des entreprises. Les agents ne veulent en aucun cas être écartelés entre différentes administrations.»
Déclaration reprise par un article du site d’information Acteurs Publics diffusé le 3 avril dans le courant de l’après-midi et intitulé : « Le bras de fer Fabius-Montebourg sur le commerce extérieur se poursuit » .
Arseni Iatseniouk, Premier ministre ukrainien : « La Russie a échoué à s’emparer de l’Ukraine par l’agression armée. Elle lance maintenant le plan pour s’emparer de l’Ukraine par l’agression gazière et économique ». Cité par un article du Monde.fr du 5 avril relatant les derniers épisodes de la pression russe sur l’Ukraine via les approvisionnements en gaz. Gazprom a augmenté -en l’espace de 3 jours- de près de 80 % le prix des 1 000 m3 de gaz vendus à l’Ukraine, de 268 dollars à 485 dollars, en annulant deux ristournes. Parallèlement, le président du groupe russe, Alexeï Miller, réclame 11,4 milliards de dollars de dette gazière à Kiev.