Face aux catastrophes naturelles qui ont frappé le Japon, 62 % des entreprises ont fermé temporairement leurs opérations dans les régions de Kanto (Tokyo) ou Tohoku (Nord-Est de l’Archipel) et 38 % ont gardé leurs bureaux ouverts sur le Kanto, d´après un sondage réalisé par la CCI française du Japon (CCIFJ) auprès de 49 entreprises françaises au Japon. « Au total, nous estimons à 2/3 les entreprises françaises qui ont gardé une activité dans le Kanto », indique la CCIFJ dans un communiqué daté du 17 mars.
Une majorité des entreprises sondées ont gardé leur personnel sur le Kanto. Parmi les entreprises ayant fermé leurs bureaux, 40 % déclarent ne pas avoir relocalisé leurs équipes hors Kanto. La solution la plus courante employée par les entreprises est le télétravail depuis le domicile.
Autres enseignements de l´enquête : 7 % des répondants ont subi des dégâts matériels sur des entrepôts ou des sites touchés par la catastrophe et 12 % se disent touchées par les coupures électriques qui les gênent dans leurs fonctionnements opérationnels. La logistique fonctionne, hormis dans les régions frappées directement par les catastrophes, indique la CCIFJ. Des problèmes de livraison ont été signalés depuis Narita. Enfin, 33 % des sociétés interrogées constatent une baisse significative de leur chiffre d´affaires.