« Le commerce n’est pas seulement un instrument économique, mais aussi un instrument stratégique » a déclaré la nouvelle Haute Représentante de l’Union européenne (UE) et vice-présidente de la Commission, l’Italienne Frederica Mogherini, lors de son audition devant les parlementaires le 6 octobre. « Je pense que nous pouvons compter sur nos partenaires clefs qui sont pour nous non seulement des amis mais aussi des gens avec qui nous pouvons travailler avec fiabilité », a-t-elle affirmé.
Des partenaires qui, pour cette femme politique (parti démocrate) issue du gouvernement Renzi, se trouvent majoritairement Outre-atlantique. Le partenariat transatlantique (TTIP) est « plus que jamais stratégique » pour l’Italienne, qui insiste aussi sur les accords passés avec l’Amérique latine et les Caraïbes et invite à percevoir l’Amérique comme « un ensemble» de partenaires stratégiques.
Plus encore, le commerce fait partie « des actions et des politiques qui ont un impact extérieur » et qui ont besoin d’être « coordonnées avec les autres commissions », martèle l’actuelle ministre italienne des Affaires étrangères. Celle qui a décidé d’installer son bureau dans l’enceinte du Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles, chapeautera ainsi le travail de la commissaire au Commerce, Cécilia Malmström, ainsi que celui des commissaires à l’Aide humanitaire, à l’Élargissement et au Développement, réunis chaque mois dans un groupe de travail.
Et la vice-présidente n’entend pas chômer. La première réunion du groupe commence « dés la première semaine » de novembre, au lendemain de la prise de fonction de la Commission. Un début réussi pour Frederica Mogherini, qui fait partie des rares membres de la Commission Juncker a avoir passé les auditions parlementaires haut la main.
Loreline Merelle, à Bruxelles
Pour en savoir plus :
– Le discours d’ouverture de la Haute Représentante devant les parlementaires de la Commission AFET: cliquez ICI
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