Quatorze entreprises accompagnent aujourd’hui 31 octobre Laurent Fabius en Angola pour une visite éclair que le ministre veut résolument placer dans le cadre de sa stratégie de diplomatie économique.
Peu de PME ou d’établissements de taille intermédiaire (ETI), car le marché est réputé difficile (lourdeur administrative, corruption, cherté de la vie…) : Ponticelli, équipementier dans le pétrole, Vergnet, spécialiste des éoliennes, Ecocéane, fabricant de bateaux dépollueurs, et France Météo International (MFI), signataire d’un accord de coopération avec son homologue angolais Inamet (Institut national de météorologie), qui dispose d’une manne de 200 millions d’euros pour se réformer et accroître ses capacités techniques et ses infrastructures.
Ce sont donc des grands noms de l’industrie et des services tricolores qui forment la délégation : Air France, Airbus, Alstom, BNP Paribas, Bolloré, Degrémont, Spie, Technip, Total et Veolia. « Tôt le matin, le ministre a prévu de prendre son petit déjeuner avec les CCEF et les hommes d’affaires venus sur place pour connaître leurs activités et leurs ambitions et pouvoir ainsi les aider au cours de la journée quand ce sera possible, », expliquait à la Lettre confidentielle un membre de la délégation, quelques jours avant le départ de Laurent Fabius.
Laurent fabius devrait pour sa part rencontrer le président Dos Santos ou son vice-président, Manuel Domingos Vicente. Les objectifs majeurs du volet politique de sa visite étant, d’une part, de convaincre Luanda de s’engager financièrement pour soutenir les efforts de la France et du continent dans la résolution de crise en Centrafrique, et, d’autre part, de persuader le chef d’État angolais de faire le déplacement de Paris pour participer au Sommet de l’Élysée, les 6 et 7décembre prochain.
François Pargny
Pour prolonger
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